Les changements climatiques affectent les routes migratoires dans les Prairies canadienne.

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Balbuzard890
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Date d'inscription : 09/08/2019

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MessageSujet: Les changements climatiques affectent les routes migratoires dans les Prairies canadienne.   Les changements climatiques affectent les routes migratoires dans les Prairies canadienne. Icon_minitime20/1/2024, 11:53

Bonjour !


17 avril 2023


Les changements climatiques ont des impacts sur le modèle des routes migratoires de la région des Prairies au Canada.


« Les oiseaux sont comme le proverbial canari utilisé dans les mines de charbon à la fin du XVIII siècle, il nous parle des changements climatiques et de son impact ». 



Voici ce que les ornithologues et scientifiques connaissent à ce sujet. 

The Prairies Climate Change Project est un projet d’une initiative conjointe entre CBC-Edmonton et CBC-Saskatchewan qui se concentre sur la météo et les changements climatiques. La météorologue Christy Climenhaga apporte sa voix d'experte à une discution pour aider à expliquer les phénomènes météorologiques et les changements climatiques et de leurs impacts sur la vie quotidienne des citoyens canadien.

Quand le printemps revient en Amérique, cela signifie que les oiseaux vont reprendrent leurs vols internationaux vers le nord. Au Canada, c’est près des trois quarts des oiseaux qui sont des migrateurs. Certains de ces oiseaux, comme les parulines (parulidae) et les orioles (icteridae), parcourent des distances incroyables à partir de l'Amérique du Sud, tandis que d'autres restent plus proches mais eux également échappent au froid au sud des États-Unis. D’autres plus tolérants comme les merles d’Amérique, les bernaches canadienne et les canards colverts peuvent sur certains sites être résidents à l’année près du sud de la frontière canadienne. Au fil des ans, les migrations nous semblent pérennes, c’est quelque chose sur laquelle nous pouvons planifier, ajouter au calendrier des saisons migratoires mais au fur et à mesure que les températures moyennes augmentent et que nous voyons d’énormes variabilités des conditions météorologiques qui sont de plus en plus extrêmes, des craintes nous envahissent pour la faune migratrice bien que celle-ci soyent gégéralement bien adaptés à nos climats rigoureux. Nos oiseaux migrateurs ne sont pas tous à l'abri de ces brusques changements devevnue chaque année imprévisible.





Les changements climatiques affectent les routes migratoires dans les Prairies canadienne. Image24

Voici un des millions de lacs et étangs des Prairies canadienne du réseau de la voie de migratoire du Mississippi. 

Les milieux humides des Prairies canadienne sont très important pour les migrateurs aquatiques. Cette route migratoire du Mississippi est empruntée par des millions d’oiseaux qui s'étire à l’automne, du nord au sud, au centre du Canada entre la baie d'Hudson et le golfe du Mexique en survolant les Grands-Lacs et suivant le fleuve Mississippi et le cours inférieur de la rivière Ohio aux États-Unis. C’est environ 40 % de toute la sauvagine migratrice nord-américaine qui empruntent cette voie.





Deux questions se posent ?


Alors, comment les changements climatiques vont-t-ils modifiés les migrations des oiseaux des Prairies canadienne  ?

À quoi pouvons-nous nous attendre à l'avenir ? 


Les albertains ne sont pas étrangers au temps froid, ils en ont l’habitudes et beaucoup des espèces d'oiseaux migrateurs locaux partent pendant les mois d'hiver pour des climats plus chauds. « Seuls les oiseaux les plus durs, les plus résistants comme pie d'Amérique (pica hudsonia) et les mésange à tête noire (poecile atricapilla) même s’y elles sont minuscules, ont les moyens de faire face au grand froid », a déclaré Geoff Holroyd, président du Beaverhill-Bird-Observatory situé à l’Est de la municipalité de Tofield, en Alberta. 

« Ici, il y a plusieurs centaines d'espèces qui migrent. Ces oiseaux migrateurs devront choisir les bonnes dates de voyage, les bonnes conditions météo locale où bien les meilleurs heures du jour pour savoir quand ils vont migrer, partir vers le sud et quand ils vont revenir, en fonction de la distance où ils doivent aller. Leurs chemins peuvent être influencés par les reliefs des montagnes, des rivières, des villes et par ceux des intempéries. Mais à mesure que notre climat change, ces schémas de migration sont fragmenter ou voire interrompus. Certains oiseaux arrivent plus tôt à cause des températures printanières plus hâtives. Les merles bleu azuré (sialia currucoides) arrivent maintenant 19 jours plus tôt qu'il y a 60 ans », a déclaré Geoff Holroyd, qui étudie les oiseaux de l'Alberta depuis environ quatre décennies. Et à l'automne, Geoff Holroyd a déclaré qu'il avait remarqué l’émergenge de tendances reliées au départ désynchronisés des oiseaux migrateurs. « Les petites nyctales (aegolius acadicus) que nous attrapons à notre observatoire des oiseaux de Beaverhill migrent plus tards …  un jour et demi par décennie plus tardivement », a-t-il préciser. Les risques de ces changements viennent avec des températures trop variables, selon Geoff Holroyd. « Si les merles bleu azuré arrivent trop tôt et s’ils sont frappés par une tempête de neige tardive ou de verglas, ils pourraient avoir des ennuis. Cela pourraient les tuer », a-t-il dit. « Avec les petites nictales, s'ils elles sont pris par une tempête de chute de neige précoce à l'automne et qu’elles ont été amenés à penser qu’elles peuvent rester et migrer plus tard, cela peut aussi les causer des ennuis ». Geoff Holroyd dit que cet automne dernier en Alberta en a été un parfait exemple, avec des températures chaudes record en octobre suivies d'un froid extrême au début du mois de novembre. « Si un oiseau s’attarde trop longtemps dans cette chaleur et se retrouve soudainement pris dans grand froid, il se peut qu’il soit en manque de réserve d'énergie pour quitter cet endroit ».


Le synchronisme de la migration est très important. Ça consiste de bien choisir le bon temps de voyager et de le faire au bon moment. Pour les oiseaux, c’est un peu comme faire un pari trois mois d’avances vers une destination profondement enregistrer d’avance dans la mémoire génétique que la nature leurs à pourvus. Il est essentiel pour les espèces migratrices, en particulier lorsque les oiseaux arrivent dans les territoires canadien au printemps pour se reproduire. « C'est une course contre la montre pour se rendre aux meilleurs sites pour se nourrir, se reproduire, pour obtenir les meilleurs territoires », a déclaré Barbara Frei, chercheuse scientifique au ECCC (Environnement et Changement Climatique Canada) qui se spécialise dans la migration des oiseaux. Barbara Frei a dit que pour les oiseaux qui parcourent de plus longues distances et qui ont évolué au fil des siècles pour utiliser le temps de la durée de la lumière du jour pour migrer vers le nord, ils arrivent maintenant en retard, ce qui entraîne ce qu'on appelle un « décalage ». Cela signifie qu'ils se trompent quand le printemps arrive trop tôt aujourd’hui, par rapport à la façon dont il a été chronométré historiquement. « Les changements que nous observons dans notre climat se produisent beaucoup plus rapidement que celui de l'évolution des espèces », a-t-elle déclaré. « Ils arrivent à ce qu'ils s'attendent à être au début du printemps... et ils trouvent qu'ils ont parfois déjà des semaines de retard et qu'ils ne peuvent tout simplement pas se rattraper assez vite ». Barbara Frei déclare que ces oiseaux migrateurs sont souvent incapables de construire leurs nids assez rapidement. Ils compensent en essayant d'élever plus rapidement leurs jeunes pour atteindre le pic des populations d'insectes pour se nourrir. Et souvent les températures peuvent être beaucoup trop chaudes. « Certaines espèces essaient juste de faire face à cela en allant de plus en plus loin au nord », a-t-elle déclaré. « Parfois, ils sont pousser dans des endroits qui n'ont tout simplement pas le bon habitat pour eux ». Elle dit que certains oiseaux commenceront à monter plus haut dans les montagnes à la recherche de températures plus fraîches, mais ces changements d'emplacement peuvent signifier pour eux de nouveaux dangers, plus de prédations et une concurrence accrue pour eux. « Ce genre de décalage chronologique en continu est juste un peu comme un grand puzzle où quand vous commencez à choisir des pièces et que vous n’avez plus de temps temps pour complété l'image complète ».


« Avec les changements de migratoires, les oiseaux eux-mêmes commencent à évoluer pour des températures plus chaudes. Ils deviennent physiquement plus petits et développent des ailes plus longues. Peut-être que cela les rend meilleurs en vol, peut-être qu'ils sont meilleurs pour réguler leur chaleur corporelle dans des conditions vraiment chaudes ». Ces types de changements peuvent avoir des avantages et des inconvénients » dit Barbara Frei. « Les oiseaux migrateurs pourraient avoir une meilleure capacité de vol à des températures plus chaudes, mais avoir moins d'énergie de réserve que ce qu'ils auraient eu historiquement » selon Geoff Holroyd. « Les habitats de ces oiseaux changent également, y compris ceux des insectes et des divers types d'arbres qui les entourent. Les effets sont à la fois interconnectés et cumulatifs. Lorsque vous aditionner tout ses facteurs et que vous en ajouter d’autres, comment tout ces couches de changements vont-ils interagissent entre-eux ?  Et de plus, comment ces espèces peuvent-elles faire face à tous ces différents évènements à la fois ? », a déclaré  Barbara Frei. 


Selon Barbara Frei « Il existe des moyens d'aider les oiseaux, les villes sont au premier plan à surmonter ces défis. Les villes attirent déjà les oiseaux à cause de leurs lumières. Nous savons donc que les oiseaux sont en quelque sorte amenés dans les villes au fur et à mesure qu'ils migrent à travers ces régions. Ces villes peuvent présenter des risques pour les oiseaux migrateurs, comme les bâtiments ou bien les chats errants, mais les villes peuvent également fournir des refuges aux oiseaux migrateurs au fur et à mesure qu'ils passent. La disponibilité d’espaces verts dans les villes offrent une sorte d’oasis de lieu de repos, de minis sanctuaires pour ces oiseaux migrateurs qui sont déjà confrontés à tous ces différents défis climatiques. Nous pouvons fournir à ces migrateurs des petites protections territoriales de milieux humides qui vont les aidés à atténuer, à petite échelle, certains de ces grands défis, comme ceux des changements climatiques, auxquels tous les êtres vivants sont confrontés ». Geoff Holroyd ajoute : « La compréhension des changements migratoires de la faune aillées sont essentiels pour surveiller les changements à plus grande échelle qui vont se produirent inévitablement dans nos territoires. Heureusement nous avons des milliers d'ornithologues qui peuvent signaler ce qu'ils voient, puis ces données peuvent être analysées. Cela va signifier que les scientifiques vont être mieux en mesure de comprendre ce qui arrive à nos oiseaux et de ce que cela dit du reste de leurs écosystèmes. Ce sont des indications qui vont êtres utiles pour savoir ce qui va arriver à nos oiseaux migrateurs aux travers de nos forêts, nos milieux humides, nos lacs et à notre faune qui sont de plus en plus difficile à surveiller vu la grandeur de nos territoires. Sans l’apport de ces milliers de bénévoles ornithologues amateurs, il sera toujours plus difficile de surveiller où de prédire ce qui va arriver à notre environnement ».



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« Les oiseaux sont comme le proverbial canari dans la mine de charbon, il nous parles des changements climatiques et de son impact sur notre environnement ».

L’exploitation industrielle du charbon en Angleterre au XVIe siècle marque le début de l’ère géologique de l'anthropocène et celui de la prémisse aux changements climatiques.


- Christy Climenhaga, CBC Explains, Edmonton.

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