Intéressante étude sur la consommation d’énergie fait par les oiseaux durant leurs vols migratoires.

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Balbuzard890
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Balbuzard890


Date d'inscription : 09/08/2019

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MessageSujet: Intéressante étude sur la consommation d’énergie fait par les oiseaux durant leurs vols migratoires.   Intéressante étude sur la consommation d’énergie fait par les oiseaux durant leurs vols migratoires. Icon_minitime23/2/2024, 12:21

Bonjour !

Avril 2023


Intéressante étude sur la consommation d’énergie faits par les oiseaux durant leurs vols migratoires



Intéressante étude sur la consommation d’énergie fait par les oiseaux durant leurs vols migratoires. Image_78

Photo de la paruline rayée prise en vol dans la soufflerie






Intéressante étude sur la consommation d’énergie fait par les oiseaux durant leurs vols migratoires. Image35

Photo de l'oiseau à l'intérieur de la soufflerie de l'Université Western
(blpw-flight.gif)


Des biologistes de l’Université du Massachusetts ont été capable de mesuré la consommation d’énergie de certain oiseaux migrateurs en soufflerie pour savoir quel type de carburant ils utilisent. Soit les protéines et les lipides. Et savoir quand ils les utilisaient sur divers distance de vol. Ils ont découvert que ce sont les protéines qui sont utilisées au début du vol et que les lipides accumulés dans leurs graisses sont utilisées par la suite du vol.

Ainsi la durée du vol des oiseaux migrateurs serait limitée par leurs réserves de protéines et non par leurs réserves de graisse, d’après une nouvelle étude des biologistes de l’Université du Massachusetts aux États-Unis. Les scientifiques croyaient auparavant que les oiseaux ne recouraient à leur réserve de protéines qu’à la toute fin de leurs migration, question de conserver leurs muscles le plus longtemps possible.

C’est à l'automne 2018, que 20 parulines à rayée (setophaga striata) et 44 parulines à croupe jaune (setophaga coronata) ont été capturées à l'aide de filets au site à l'observatoire des oiseaux du parc provincial de Long-Point, Ontario, Canada. Les parulines rayée ont été capturées entre le 12 et le 27 septembre et les parulines à croupe jaune ont été capturées entre le 12 septembre et le 13 octobre. Les parulines rayée sont des oiseaux chanteurs migrateurs néo-tropicaux d’ultra-longue distance qui quittent leur aire de répartition forestière boréale en Amérique du Nord à l'automne et se rassemblent sur la côte atlantique avant de voler sans escale pendant environ 100 hrs au-dessus de l'eau libre jusqu'à leur aire de répartition hivernale dans le nord de l'Amérique du Sud. Pendant ce temps, les parulines à croupe jaune migrent sur des distances beaucoup plus courtes principalement sur terre vers le sud des États-Unis, les îles des Caraïbes et l'Amérique centrale avec des vols nocturnes qui durent probablement de 6 à 10 hrs. 

Tous les oiseaux ont reçu au moins 2 semaines pour s'acclimater à la captivité avant les expériences de vol en soufflerie de l’Université Western, à London, en Ontario. Ils ont surveillés les parulines à croupion jaunes pendant la nuit avec des caméras infrarouges pour confirmer l'agitation migratoire dans leurs cages. Pour déterminer si les conditions environnementales influencent l'utilisation du carburant, les oiseaux ont été exposés pendant la nuit dans des conditions de lumière minimales dans des conditions de perte d'eau par évaporation élevée et de faible perte d'eau par évaporation à 18 °C à une vitesse du vent simulé de 8 m/s. Cette vitesse du vent a déjà été sélectionnée pour les parulines à croupe jaune pour encourager le vol dans la soufflerie et elle a été utilisée pour de nombreuses expériences. Pour des mesures comparables entre les deux espèces de paruline, ils ont également tous testé les parulines à la même vitesse.

Bien que la graisse soit la principale source de carburant pour le vol migratoire, on estime que les protéines contribuent de 4 à 7 % de l'énergie totale du vol migratoire. Bien que le rôle du catabolisme des protéines dans le vol migratoire ne soit pas entièrement compris, il a longtemps été supposé que la protéine était épargnée comme carburant de dernier recours parce qu'elle a été documentée comme une réduction des organes et des muscles vitaux après un vol sans escale. Par conséquent, l'estimation d'environ 5 % de l'énergie de vol provenant des protéines peut entraîner des pertes fonctionnelles qui peuvent imposer des limites importantes à la durée du vol et aux performances des oiseaux migrateurs après leurs vols.

Pour les scientifiques la compréhension actuelle de l'utilisation des graisses, des protéines et de celle de l'aérodynamique est fréquemment utilisée pour estimer la puissance biochimique, biomécanique ainsi que la distance et la durée des vols durant la migration. La perte rapide de protéines dans les premières heures de vol donne un aperçu de l'utilisation des protéines pour alimenter les muscles durant les vols migratoire des oiseaux. Cela pourrais bien indiquer un catabolisme de l'organe digestif qui au début du vol à été prévu pour réduire le poids et la dépense énergétique de l’oiseau migrateur dans les tissus actifs qui ne contribue pas au vol. Cependant, les dossiers d'oiseaux arrivants à leurs destinations avec des muscles émaciés mais avec des réserves de graisse restantes suggèrent que la portée en vol réelle peut être limitée par la perte de protéines.


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