Bonjour !
Une anomalie de reproduction a été observer chez les parulines bleue au New Hampshire
Ce phénomène aurais put être causée par les fumées des gigas-feux de forêts du Québec au printemps de 2023
Paruline bleue, mâle (setophaga caerulescens)
Paruline bleue, femelle (setophaga caerulescens)
19 septembre 2024
La fumée des incendies de forêt pourrait être à l’origine d’un comportement inusité chez les oiseaux, soutient une nouvelle étude publiée dans le
Wilson Journal of Ornithology.L'incubation d'un nid vide est un phénomène rarement détecté chez les oiseaux, mais il a été observé et documenté chez une grande diversité d'espèces. Les causes de cette anomalie de reproduction ne sont pas claires, mais des rapports antérieurs ont eu lieu en Europe dans des régions où la pollution de l'air est élevée. Une étude des comptes rendus détaillés de l’observation de la périodes de nidification des parulines bleue femelle (
setophaga caerulescens) incubant un nid vide on été fait pendant 8 jours de la forêt d’
Hubbard-Brook du New Hampshire, une région située au nord-est des États-Unis.
Durant la périodes de mai à juin 2023, l’observation a coïncidé avec la présence de fumée provenant des gigas-incendies de la forêt boréale située au nord-ouest du Québec, au Canada. Ces immenses incendies ont été causés par la combinaison anormale de hautes températures records, des conditions hivernales de faible enneigements et suivi d’un printemps particulièrement sec. La fumée des feux de forêt est généralement composer de dioxyde de soufre (
SO2), du dioxyde d'azote (
NO2), de monoxyde de carbone (
CO) et de plusieurs particules fines des suies (
PM 2.5 µ - microns) de nitrate (
NO3), le sulfate (
SO2−4) et l’ammonium (
NH-4). Les fumées de ces feux de forêt a augmenté sensiblement la pollution des particules de l'air et on couvert plus au sud une grande partie du nord-est américain et se sont même rendu jusqu’en Caroline du Nord. Les autorités américaine ont lancé une alerte «
code rouge » sur la qualité de l'air. Une quinzaine d'États du nord-est des États-Unis ont fait l'objet d'alertes similaires. Des écoles des états de New York et de Washington ont annulé les activités en pleins-airs. Le département américain de l'Énergie et de l'Environnement (
EPA) a exhorter ses citoyens à rester à l'intérieur autant si possible jusqu'a la fin de l'alerte environnementale.
Quatre scientifiques, August Davidson-Onsgard et et Sara A. Kaiser, des chercheurs au département des sciences en biologie de l’Université, Cornell University, de la ville d’Ithaca, NY. Todd M. Jones et Kim Savides du centre national d'oiseaux migrateurs du zoo du Smithsonian-Institute et de l’institut de biologie de conservation de Washington-DC. Pour comparer, ils on étudier les rapports d’observations européenne de 231 récits publiés de 11 espèces d’oiseau incubant des nids vides. Les nids représentaient 45 % des espèces (
5 sur 11) et 96 % des décomptes (
225 sur 231). Bien que de nombreux rapports n'aient pas d'explication claire, les facteurs les plus courants supposés pour expliquer l'incubation de nids vides étaient celle de l'exposition à la pollution de l'environnement (
81 % des décomptes, 167 sur 206), la carence en calcium due à l'acidification de l'environnement (
19 % des décomptes, 40 sur 206) et les maladies et/ou l'infertilité (
4 % des décomptes, 8 sur 206). La synthèse des observations publiées à mis en évidence la nécessité d’accumuler plus de données des espèces exprimant ce comportement inhabituel. De telles données amélioreraient la compréhension de la façon dont se déroule la ponte, du succès de la reproduction. D’autres recherches seront nécessaires pour mieux comprendre ce phénomène, les facteurs intrinsèques et les liens environnementales, y compris ceux des émissions de fumés causé par les feux de forêt, qui devraient réagir à la hausse avec l’augmentation des changements climatiques avenirs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]