4,7 milliards de dollars on été générer par le réseau du plein-air au Québec en 2022.

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6 octobre 2023


Les activités des établissements pleins-airs, publiques et privées, qui sont reliées au monde de la faune ont contribuer pour 4,7 milliards de dollars à l’économie du Québec.

Selon les chiffres officiels de la saison 2022, le MELCCFP (Ministère Québécois de l’Environnement, de la Lutte contre les Changements Climatiques, de la Faune et des Parcs). Parmi les utilisateurs du réseau, selon les derniers statistiques du ministère, ont dénombrerais plus de 2 326 000 observateurs de la faune, 695 000 pêcheurs, 294 000 chasseurs, 6 600 piégeurs. Pour l’ensemble de ces adeptes, on estime leurs dépenses annuelles à 4,7 milliards de dollars. 

Toutes ces dépenses soutiennent la production de biens et services qui contribue au produit intérieur brut (PIB) du Québec, à la hauteur de 2,4 milliards de dollars en termes de valeur ajoutée, peut-on lire dans les documents du ministère. On y explique aussi que tous ces milieux maintiennent 28 000 emplois à temps complet. Les dépenses de ces adeptes aident à soutenir les économies régionales. Elles contribuent aussi grandement à l’industrie faunique, où on retrouve des partenaires du ministère, des commerçants et des manufacturiers. 

Les amateurs peuvent compter, pour la pratique de leurs activités, sur un réseau de 565 pourvoiries, 27 parcs nationaux, un parc marin, 21 réserves fauniques et 86 ZEC (Zones d’Exploitation Contrôlées) dont 63 ZEC sont répartis pour les activités de chasse, de pêche et de pleins-airs, 21 ZEC le sont pour la pêche au saumon atlantique et une ZEC pour la chasse à la sauvagine (CIC Canards-Illimités-Canada).

À noter que ces statistiques ne comprennent pas l'achalandage du réseau des 44 parcs régionaux québécois, qui sont des aires désignée par des MRC (Municipalité Régional de Comté), elles ont été créés pour des fins récréationnelles et de conservation de la nature. Ces parcs régionaux municipaux couvrent une superficie total de 2 329,98 km² au Québec.



L'observation de la faune

Environ 50 % des retombées économiques associées à l’observation de la faune au Québec sont enregistrées dans les régions de Montréal, de l’Estrie, de la Montérégie, du Centre-du-Québec et des Laurentides.



Retombées économiques faites par les observateurs de la faune au Québec (2022).

Voici un tableau de ces retombées par région administrative (17),  revenus ($), habitants (2020), (hab.- km²), (% pop-qc) et superficies (km²). La population au Québec était de 8,8 millions en 2020. Le Québec est la plus grande province du Canada, couvrant une superficie de 1 542 056 km^2.



06 - Montréal - 58,8 m$ - 2 050 053 hab. - 4 124 (hab.- km²) - 24,11 % (pop-qc) - 472,60 km².

05 - Estrie - 38,6 m$  - 329747 hab. - 32 (hab.- km²) - 3,87 % (pop-qc) - 12 485,00 km².

16 - Montérégie - 35,8 m$ - 1 581697 hab. - 142 (hab.- km²) - 18,6 % (pop-qc) - 11 132,00 km².

17 - Centre-du-Québec (Bois-Francs) - 33,7  m$  - 249216 hab. - 36 (hab.- km²) - 2,93 % (pop-qc) - 7 262,00 km².

15 - Laurentides - 32,7 m$ - 621736 hab. - 30 (hab.- km²) - 7,31 % (pop-qc) - 20 548,00 km².

13 - Laval - 29,8 m$  - 439754 hab. - 1787 (hab.- km²) - 5,17 % (pop-qc) - 266,80 km².

14 - Lanaudière - 29,4 m$  - 515682 hab. - 42 (hab.- km²) - 6,06 % (pop-qc)- 13 515,00 km².

01 - Bas-Saint-Laurent - 29,3 m$  - 197736 personnes - 8,9 (hab.- km²) - 2,32 %  (pop-qc)- 22 185,00 km².

07 - Outaouais - 27,5 m$ - 396000 hab. - 13 (hab.- km²) - 4,65 % (pop-qc) - 33 442,00 km².

03 - Capitale-Nationale - 23,2 m$ - 751366 hab. - 40 (hab.- km²) - 8,83 % (pop-qc) - 20 972,00 km².

04 - Mauricie - 18,4 m$ - 270016 hab. - 7,6 (hab.- km²) - 3,17 % (pop-qc) - 39 748,00 km².

12 - Chaudière-Appalaches - 14,0 m$- 428924 hab. - 28 (hab.- km²) - 5,04 % (pop-qc) - 15 073,00 km².

08 - Abitibi et Témiscamingue - 13,4 m$- 148216 hab. - 2,6 (hab.- km²) - 1,73 % (pop-qc) - 65 143,00 km².

02 - Saguenay et Lac-Saint-Jean - 8,3 m$- 277897 hab. - 2,9 (hab.- km²) - 3,26 %  (pop-qc) - 98 712,71 km².

09 - Côte-Nord - 7,0 m$- 91121 hab. - 0,4 (hab.- km²) - 1,07 % (pop-qc) - 300 282,00 km^2.

11 - Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine - 1,2 m$ - 90634 hab. - 4,5 (hab.- km²) - 1,06 % (pop-qc) - 20 272,00 km².

10 - Nord-du-Québec - 0,1 m$ - 46202 hab. - 0,07 (hab.- km²) - 0,54 % (pop-qc) - 860 681,00 km².


Pour un total de 401,2 m de dollars de revenus faites par les contributions des observateurs de la faune en 2022.


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Bonjour !


10 novembre 2023


Voici fraichement sorties, les résultats statistiques de l'achalandages des parcs régionaux des MRC et de leurs impacts financiers au Québec.


Selon les résultats d’une première analyse de l’impact économique des parcs régionaux du Québec, on apprend que les parcs régionaux ont des retombées de 91,5 M$ pour le PIB du Québec et que les dépenses touristiques générées par leur présence sont estimées à 601 M$.

La moitié (52 %) des parcs régionaux répondants ont bonifié leurs offres dans les deux dernières années et la grande majorité (91 %) prévoient le faire dans les deux prochaines années.

Nouveautés les plus courantes : service de location, hébergement touristique, activités autonomes, visites autoguidées et guidées. Les investissements prévus totalisent plus de 102 M$, pour des projets d’une valeur moyenne de 3,2 M$. Plus de 60% des parcs régionaux du réseau PaRQ ont investi dans le développement d’équipements et d’infrastructures en 2022, pour un montant total estimé à 61 millions $. 

Comme un peu partout au Québec, la pénurie de main-d’œuvre a touché plusieurs parcs régionaux : 40 % signalent des postes non-comblés, en majorité des postes saisonniers à temps partiel, tandis que 30 % parlent de difficultés de recrutement pour certains postes. 

En 2022, 35 % des parcs régionaux vivaient des enjeux en lien avec l’accès au territoire. On compte 70 % de parcs régionaux engagés dans une démarche stratégique de développement durable, comparativement à 62 % pour l’année précédente. La presque totalité des parcs répondants ont adopté des mesures en ce sens. 

Les parcs régionaux jouent un rôle important pour les amateurs de plein air, mais aussi pour les régions elles-mêmes. L’association des parcs régionaux du Québec a voulu quantifier l’impact de ces institutions locales, à commencer par leur impact économique. « Chaque année, nous faisons une enquête sur le profil des membres pour connaître leur chiffre d’affaires, la provenance de leur clientèle, les produits qu’ils offrent, indique Pierre Gaudreault, directeur général de l’association. Cette année, on a voulu connaître leurs impacts économiques ». « Ce sont des données qui servent beaucoup aux parcs régionaux, affirme M. Gaudreault. Ça leur permet de démontrer la valeur des retombées dans leur région. Ça peut donc les aider lorsqu’ils déposent des demandes de financement, par exemple au Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique, ou encore auprès de leur MRC et d’autres bailleurs de fonds ». 

Les impacts des parcs régionaux ne se limitent pas au seul aspect économique. Ils ont notamment des effets positifs sur la qualité de vie de la population locale. La présence d’un parc régional permet également d’attirer des visiteurs, qui voudront peut-être séjourner plus longtemps dans la région ou y revenir fréquemment. Les parcs régionaux favorisent également la protection de territoires. « C’est vraiment une volonté citoyenne de protéger un petit lopin de terre pour les gens de proximité, affirme M. Gaudreault. Ce n’est pas protégé comme un parc national, mais pour la majorité d’entre eux, il y a quand même une protection contre le développement immobilier ou d’autres types d’exploitation ».

Il parle bien d’une majorité de parcs, pas de la totalité : sur les 70 membres de l’association, 17 sont installés sur des terres publiques. « Il y a alors une cohabitation avec d’autres industries. Il peut y avoir de la coupe forestière, des sentiers de motoneige, de la chasse. On peut aussi penser au Massif du Sud, où il y a des éoliennes. Parfois, ça fait des conflits d’usages ». Plusieurs gestionnaires de parcs régionaux essaient de mettre en place des tables d’harmonisation. Par exemple, un parc peut essayer de s’entendre avec un exploitant forestier pour que le chemin qu’il construira serve éventuellement aux amateurs de plein air, notamment pour rejoindre des secteurs auparavant inaccessibles.

L’association espère également que le gouvernement du Québec considérera ces parcs pour pouvoir atteindre son objectif de transformer 30 % du territoire québécois en aires protégées. Certains parcs régionaux débordent sur des terres agricoles, ce qui représente un autre défi. « Ils ont des droits de passage pour cinq ans, ce qui signifie qu’ils doivent refaire des demandes au bout de cinq ans pour les renouveler, explique Pierre Gaudreault. On a des démarches avec un comité auprès de la CTA (Commission des Terres Agricoles) pour avoir des reconnaissances à plus long terme. On parle d’aménagements très légers, comme des sentiers de randonnée pédestre ou de vélo de montagne ». Après les records d’affluence pendant la pandémie, la situation est redevenue un peu plus normale dans les parcs régionaux en 2022. On parle de 6,8 millions de visites. Ça fait encore beaucoup d’amateurs de pleins-airs.


Marie Tison, journaliste pour le journal La Presse.

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