Balbuzards de l'île Mousseau.

Très impressionnant! Intéressante observation et bonnes prises, ce nid est à un endroit assez original, genre « bunker » ! On distingue au moins deux juvéniles, une très bonne nouvelle! 

Cette tour abrite un joli couple avec leurs petits...le nid de branchages ne doit pas être très confortable.

Belle observation bien documentée ! La nature sait s'adapter et profiter de son environnement.

Bonjour !  Michel.


Oui, c'est toujours bon de voir des jeunes qui prennent la relève de leurs parents. Ce site semble être excellent pour eux. C'est un signe que la nourriture doit être abondante autour de cette île.

J'ai lu qu'une portée peut comprendre jusqu'à trois oisillons. Mais c'est très rare. Deux c'est quand même très bien.


Voici un extrait de ce que j'ai lu au sujet des portées par rapport à l'alimentation :

Les couples nicheurs ont en moyenne, d'après les estimations, trois oeufs de couleur chamois et tachetés de brun foncé. Le mâle participe peu à I'incubation, consacrant la majeure partie de son temps à la pêche, puisqu'il est l’unique pourvoyeur de la famille durant tout le mois où dure l’incubation de même qu'au courts du premier mois de croissance des poussins. Ceux-ci réclament alors plus de six poissons par jour. Les proies préférées sont, en eau douce; meuniers, carpes, brochets, perchaudes, dorés et poisson-castor de taille moyenne. En milieu salé, il se nourrit surtout de plies, de soles et de poulamons, mais aussi de goberges, d'aloses et d’éperlans. À l’occasion, il se nourrit de poissons pesant jusqu’à 2 kg.


Si la nourriture est abondante, deux petits sur trois prendront normalement leurs envols au bout de sept à neuf semaines de soins parentaux assidus, les cas de prédation des oeufs et des oisillons par les corneilles, les corbeaux, les hiboux, les goélands et les ratons-laveurs n’étant pas chose courante lorsque les parents ne sont pas dérangés par les humains. D'après les plus récentes estimations, environ Ia moitié des jeunes meurent la première année tandis que pour les années subséquentes, le taux de mortalité est évalué entre 16 et 19%. Selon les données de baguage disponibles (20 000 individus bagués au cours des 60 dernières années), on estime que le balbuzard peut vivre de 15 à 25 ans. Malgré le fait que la population de balbuzard pêcheur est stable ou en augmentation au Canada, les menaces posées par la changement climatique et la perte d’habitat sont toujours présentes. Des menaces aux écosystèmes aquatiques comme des sécheresses et la pollution de l’eau peuvent menacer la population de poissons, ce qui peut en tour avoir un impact sur la population de balbuzards pêcheurs. En plus, avec l’augmentation de la déforestation, les balbuzards pêcheurs deviennent de plus en plus dépendants des structures humaines pour construire leurs nids. Il est aussi malheureusement commun pour un balbuzard pêcheur d’incorporer des plastiques dans son nid, ce qui peut faire mal aux oisillons et parfois les tuer. Pour cette raison, le balbuzard pêcheur a été identifié comme une priorité dans plusieurs stratégies de conservation et d’intendance au Canada.


Alyélie -

 L'extérieur est fait de branches d'arbre, plus ou moins tressées, mais l'intérieur est recouvert de divers matériaux naturels plus confortable comme les débris d'écorce déchiquetée, de l'herbes, du feuillages et de divers autres végétaux. En milieu plus urbain, il peuvent récupéré des rébus de tissus, du linge échoué et même des sacs en plastique abandonnés. À la fin de l’été, les balbuzards passent beaucoup de temps à réparer leur nid en prévision de l’année suivante. En moyenne, les nids, qui ont de 30 à 60 cm de profondeur, mesurent 1 m de diamètre, mais certains ont plus de 2,5 mètres. Une faible cavité est aménagée pour les œufs, mais le nid s’aplatit au fur et à mesure que la période de nidification avance. Chaque année, le Balbuzard pêcheur y ajoute des matériaux si bien que le poids du nid peut peser jusqu'à une tonne.




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Je suis impressionné par la grosseur du nid.