Cartes des sentiers

Bonjour ! 


Pour ceux qui veulent plus de renseignements sur nos parcs natures. J’ai eu l’idée de partager quelques copies de cartes des sentiers que j’avais pour en faire profiter les amateurs de petits et grands espaces naturels pour l’observation de la faune. 






























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Le parc écologique de L’Assomption sert à protéger un écosystème forestier ainsi que les espèces fauniques qui y vivent. Il est aussi possible de visiter l’endroit pour y faire des activités de pleins-airs comme la marche, l’ornithologie, la course à pied, le vélo, le ski de fond où la raquette. Bien situé à proximité du centre-ville de cette municipalité, le parc écologique est l'endroit idéal pour faire une simple balade en famille, il est possible de faire une boucle de 1,6 km bien qu’il y a environ sept kilomètres au total de sentiers forestier balisés disponible dans ce parc. 

 Ce parc nature offre une panoplie d'écosystèmes à découvrir en plus d’une multitudes d’espèces végétales et animales. L’accès aux sentiers peuvent se faire à partir des stationnements du 1191 boulevard De-l’Ange-Gardien-Nord, ou celui du centre d’achat aux Galeries-Champboisé (1111 boulevard De-l’Ange-Gardien-Nord), face au boulevard Turgeon. Sur le sentier principal, il est possible d'apercevoir une grande pinède au parfum très aromatiques. Ce sont des grands pins blancs, de grands arbres dont plusieurs sont centenaire. Dans le parc, les sentiers vous amènent vers trois étangs dont l’un, le plus grand est situé près d’une petite prairie. C’est l'endroit idéal pour pique-niquer. Quelques tables sont disposées aux alentours de cette clairière, certaines sont placées sous l’ombre des arbres; des trembles, pins où de grands saules situés en bordure du grand étang. En saison, il est possible d’observer plusieurs espèces de petits mammifères, de reptiles, de batraciens. On a dénombrer jusqu’a 95 espèces d'oiseau dans ce parc forestier lanaudois.



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Une particularité de ce parc et de plusieurs autres de cette municipalité, c’est que les tracés des sentiers se communiques entre eux. Ainsi, il est possible de choisir de rallonger les distances de randonnée en poursuivant un certain itinéraire. Voici un exemple d’un trajet pour une boucle de 10 km; vous pouvez partir du stationnement du 1191 boulevard De-l’Ange-Gardien-Nord parcourir les sentiers du parc écologique puis rejoindre au sud le sentier de la boucle du parc Placide-Cormier puis ensuite prendre la direction nord-ouest vers la voie cyclable du parc Robert-Duguay puis viré à l’ouest jusqu’au terminus du chemin de la montée Cormier, de la vous pouvez accéder aux sentiers de la forêt du golf Le Portage qui contournent ce parcours de golf et peuvent vous amener au rond point nord du chemin Du-Golf et prendre la direction sud jusqu’à la rue Pierre-Duguas-de-Mons vers le parc De-la-République et vous diriger vers l’Est sur la piste cyclable du chemin Du-Golf jusqu’à la montée Cormier, puis remonter au nord et compléter la boucle en repassant par le parc Robert-Duguay et finalement retourner au point de départ du stationnement du parc écologique de l’Assomption.



Voici quelques liens du parc écologique de L'Assomption :

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Voici le lien Ibird du site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Printemps 2022. La ville de L’Assomption a achevé les travaux de démolitions de la grange qui servait d’entrepôt. La belle maison près du stationnement du boulevard De-l’Ange-Gardien à subit elle aussi la démolition pour agrandir la superficie de ce parc municipal. Autre changement important, la construction tout près de l'entré du stationnement du parc au boulevard de L'Ange-Gardien-Nord, d’une nouvelle caserne de pompiers.



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Merci pour les liens et infos, ca peut être utile pour les sorties. je ne connaissais pas cet endroit.

En ce qui concerne les sections du site, je pense à mon humble avis qu'il y a déjà 2 ou 3 sections qui peuvent être utilisé à ce propos.

Merci encore pour le partage,

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Bonjour !


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Voici une carte du sentier naturel du parc Léo-Jacques de la ville de L’Assomption. 
Le site est situé en bordure de la rivière L’Assomption près du centre-ville.

Voici le lien Ibird du site :
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Parc municipal Léo-Jacques, L’Assomption, Québec.

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Bonjour !







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Voici le lien Ibird du site :
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Parc municipal de l’île Lebel, Repentigny, Québec.

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Bonjour !


Voici les cartes de quatre secteurs du Parc-nature de la Pointe-Aux-Prairies, un site divisé en quatre secteurs situés au nord-est de l’île de Montréal. 


































Voici un lien pour de l’info de ce grand parc-nature montréalais :

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Bonjour !








Ce parc naturel est situé au sud de la ville de Joliette, il est aménagé près de la rivière L'Assomption. En parcourant le sentier de 6 km qui longe cette dernière, on pourra apercevoir plusieurs oiseaux terrestres et riverains. Une passerelle, construite sur les ruines d'un ancien barrage hydroélectrique, elle permet de traverser la rivière en amont du sentier et deux ponts suspendues permet de retraversé la rivière en aval, à partir de l'île Vessot jusqu'au stationnement de fin du sentier.

Accès :

À partir de A-31 prendre la route 158 Ouest. Sortir au boulevard Base-de-Roc à l'indication de l'amphithéâtre Fernand-Linsay, stationner au ‪1584 du boulevard‬ Base-de-Roc (parc Perre-Charbonneau). Le début des sentiers se trouve au parc George-Rondeau (‪1437 boulevard Base-de-Roc‬). La fin du sentier, situé plus en aval de la rivière L'Assomption, se trouve au stationnement du ‪2144 boulevard Base-de-Roc‬.

Un autre point d'accès se trouve du côté ouest de la rivière L' Assomption. Il est situé au ‪115 Avenue Du-Littoral‬, (J0K 3E0) via la rue St-Pierre-Sud, via la R-158 de Joliette.

Voici le lien Ibird du site :
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Parc municipal Riverain Base-de-Roc, Joliette, Québec.

Voici le lien Ibird du site :
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Parc linéaire de l’île Vessot, Joliette, Québec.

Voici une adresse du lien pour le parc Riverain de la ville de Joliette :
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Voici un lien de la société ornithologique de Lanaudière :
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Bonjour !





Le parc De-l’Érablière offre la possibilité de pratiquer plusieurs activités de plein-air, et ce, tout au long de l’année. Au cours de la saison estivale, nous vous invitons à venir faire de belles promenades dans nos sentiers. Durant l’hiver, une piste de ski de fond est entretenue par le Club-Optimiste de la ville de Crabtree. Des sentiers sont aussi aménagés pour vos sorties vivifiantes en raquettes. D’ailleurs, la Municipalité offre aussi un service de prêt de raquettes.

En plus de ces activités, il y a également un circuit Vitalité  (hébertisme, 1 km) qui vous offre plusieurs séries d’exercices d’entrainement, praticable à toutes les saisons. Ce circuit est modifié quatre fois par année pour offrir de la diversité, plusieurs séries d’exercices d’entraînement sont  accessibles à tous. 

Afin d’améliorer votre sécurité, des lumières ont aussi été installées tout au long du sentier, ce qui permet une période d’utilisation plus étendue.

Allez découvrir ce beau parc naturel, convivial, qui est aménagé sur plus 15 km à travers la forêt d'une ancienne érablière.

 Accès via la 5e avenue, la 8e avenue et la 16e rue.

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Voici le lien Ibird du site :
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Parc forestier De-l’Érablière, Crabtree, Québec.

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Bonjour !


Voici un beau parc-nature, un bel endroit à découvrir au nord-est de la région de la Montérégie, situé en bordure du fleuve St-Laurent et près de la rivière Richelieu. Ce parc-nature est partager entre les secteurs de Contrecoeur et de celui de Sorel-Tracy.













UNE BIODIVERSITÉ SURPRENANTE :

Le parc-nature Des-Grèves abrite une extraordinaire biodiversité, comprenant des arbres d’âges et d’essences très variés. On y retrouve, entre autres, un des rares boisés de grands pins encore intacts, contenant plus de 360 espèces de champignons, dont 29 sont qualifiées de rares. Le parc Des-Grèves recèle aussi 15 milieux humides. On y dénombre 79 espèces d’oiseaux, dix espèces d’anoures (grenouilles et crapauds), de salamandres et de reptiles et plus de 260 espèces de fleurs.
 
Il regorge d’une riche variété de peuplements forestiers matures : une forêt à chênaie rouge, à pins blancs (pinède centenaire) et une tourbière. En effet, une tourbière, arborant  plusieurs caractéristiques de la forêt boréale, occupe une partie du parc (environ 10 hectares). On y retrouve une forêt en milieu humide peuplée majoritairement de résineux (épinettes, sapins, mélèzes et pins) et quelques feuillus (peupliers et grands érables rouges). Aussi, un grand marécage regorgeant de vie nous offre un amphithéâtre idéal pour l’observation d’oiseaux et de canards, dont le canard-branchu, une espèce de canard arboricole flamboyante au printemps. Sur l’eau et sous l’eau, les grenouilles vertes, l’umbre de vase (poisson pouvant respirer en surface) et les libellules et demoiselles de toutes couleurs qui occupent le plan d’eau et attirent leurs prédateurs, les Grand-Hérons et  Martin-pêcheurs.
 
On y trouve aussi des espèces qu’on retrouve habituellement dans la forêt boréale du Nord québécois. S’y sont établis les espèces végétales suivantes : la Savoyane  où Coptide Du-Groenland, c’est une plante herbacée vivace de la famille des Renonculacées. Le thé Du-Labrador, la Sarracénie-Pourprée (une plante insectivore) et le Petit-Prêcheur, appeler aussi Arisème, c’est une espèce de plantes herbacée et pérenne de la famille des Araceae. Le pic À-Dos-Noir s’y est également installé.
 
Le site a su préserver, jusqu’à présent, une certaine intégrité écologique que les autorités du parc se sont engagées à sauvegarder pour les générations futures. 
 

Voici le lien Ibird du site :
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Parc-Nature Des-Grèves, Sorel-Tracy, Québec.

Voici le lien Ibird du site :
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Parc-Nature Des-Grèves, Contrecoeur, Québec.


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Pour les amateurs de canoë/ kayak voici la localisation du quai Des-Grèves (45.9753897, -73.1842839).

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Bonjour !









Ces magnifiques chutes de la rivière Ouareau, coulant à travers la région les vieilles montagnes laurentiennes de Lanaudière. D’une hauteur de 23 m de hauteur, elles marques le passage brusques de ces eaux vers la vallée du Saint-Laurent. Ce parc-nature, entouré d’une forêt luxuriante, reçoit plusieurs milliers de touristes chaque année.

Dans les années 1850, Jedediah Hubbell Dorwin, qui a été président de l’Industry-Village-and-Rawdon-Railway, était propriétaire des terres près des chutes ainsi que d’une scierie. C’est en son souvenir qu’on les a baptisées. Le terrain a par la suite été cédé à la municipalité, puis au MTCP (ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche) du Québec le 16 mai 1967, qui s’est occupé de l’aménager tel qu’il est aujourd’hui.


Voici une description des services et activités offerts sur le site :

* 3 km de sentiers écologiques
* Jeux pour enfants
* Quatre belvédères d’observation
* Géocaching
* Stationnement
* Aire de pique-nique
* Lieu pour déposer les cendres (BBQ)
* Adapté pour les personnes à mobilité réduite sur certaines sections seulement
* Toilettes

Outre des sentiers aménagés et respectueux de la flore et de la faune, vous découvrirez :

* Une rivière et sa magnifique chute.
* Une forêt laissée à son état naturel et ses chicots.
* Une légende amérindienne et la grande salsepareille.
* Une pinède centenaire à l’entrée du Parc
* Du gneiss (roche métamorphique).
* Une île et ses pruches.
* Des aires de repos rustiques.
* Des panneaux d’interprétation qui résument la beauté et les attraits du milieu.

…et surtout des niches écologiques distinctes qui nous permettent d’explorer différentes facettes de la nature…, et ce, sur une courte distance !

* Cap rocheux et conifères majestueux.
* Îlots de plantes acidophiles.
* Forêt mixte en sol drainé.
* Forêt humide typique.
* Bandes riveraines en sol rocheux et en sol humide.
* Marécage.
* Orée de boisé et pentes abruptes.



- La légende de NIPISSINGUE.

Le sorcier indien à tête de pierre 

Il y a de cela bien des lunes, dans le sud des territoires montagneux de chasse des Algonquins (Anishinaabe), où est situé aujourd’hui la ville de Rawdon, le vieux sorcier Nipissingue, fût perverti par un méchant Wendigowak (ou Wendigo, créature surnaturelle, maléfique, anthropophage).

- Fourbe, rusé, et très vindicatif, il convoitait la douce Hiawhitha et personne n’osait la lui disputer. Malheureusement pour le sorcier, Hiawhitha, fille de Sachem (chef héréditaire d'une tribu), elle n’avait point le droit de refuser le mariage, mais pouvait choisir son époux selon les règles tribales ancestrales. Désemparée, elle décida de donner son amour à Arondack, un indien de la tribu des iroquois, ennemis juré de Nipissingue. Le sorcier, voyant cela, lança les Algonquins sur le sentier de la guerre. Nipissingue comptait sur les aléas des combats pour se débarrasser de son ennemi. Il avait bien jugé : Arondack revint, mourant à son campement. Hiawhitha, guérisseuse de la tribu, se tint à son chevet et le traitât tant bien que mal avec des plantes médicinales traditionnelles.

Après quelques jours, elle manqua de plantes, Hiawhitha se dirigea vers le profond précipice au fond duquel coulait alors un mince filet d’eau et poussait quelques racines de salsepareille (Smilax aspera L.).

C’est alors que, Nipissingue, bien à l’affût, s’élança vers elle, fou de rage et d’un geste brusque, la précipita dans l’abîme. À peine le corps de Hiawhitha eut-il touché le mince filet d’eau que le précipice vibra comme un grand coup de tonnerre et surgit une magnifique chute jaillit du sommet. Nipissingue, stupéfait, s’immobilisa et fut frappé aussitôt d’un coup de foudre et fut transformé en pierre par Grand-Manitou, Grand-Esprit, dieu créateur de l'univers et donneur de vie. Il fut ainsi condamné, pétrifié à même la chute, à entendre, malgré lui, pendant des siècles le chant vengeur d’Hiawhitha.


Ce parc d’intérêt récréotouristique et de conservation est classé « Monument Naturel » en raison des éléments naturels marquants et présents sur les lieux. Depuis toujours les visiteurs se sont arrêtés pour contempler la beauté vertigineuse des chutes. Mais, au-delà des chutes, une richesse discrète tout aussi spectaculaire se laisse découvrir le long des sentiers écologiques aménagés pour les amoureux de la nature.

Les gestionnaires de ce parc ont à coeur la conservation de ce patrimoine témoin du cycle naturel d’une forêt, c’est pourquoi les interventions humaines sont réduites à leur minimum, se limitant à la sécurité des lieux et sont conçues de façon à protéger l’intégrité de la flore et de la faune.


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Voici le lien Ibird du site :
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Bonjour !





Les sentiers du BourgNeuf se trouve au nord de la piste cyclable du même nom. Ils sont situés à cheval sur les limites du territoire des zones agricoles et de celle de la zone urbaine de la ville de Repentigny. C’est l’une des derniers zones forestières située à l’extrémité sud-ouest de la région de Lanaudière au Québec.


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Et si ont laissait nos forêts tranquilles.

Voici un exemple de gestion forestière durables en France. Reportage de la chaîne YouTube du journal Le Monde par Simon Lesage.

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Bonjour ! 






La réserve naturelle Gault du mont Saint-Hilaire est un petit morceau précieux de forêt ancienne. Cette forêt se situe à son extrême limite nord de distribution des forêts feuillues qui s'étendent jusqu'au golfe du Mexique au sud et jusqu'à la rivière Mississippi à l'ouest. C'est ce caractère de vieille forêt qui contribue à la valeur toute spéciale de la Réserve pour l'enseignement et la recherche, et qui la distingue des autres forêts plus perturbées et plus fréquentes des autres collines montérégiennes et de la vallée du Saint-Laurent.

L'histoire humaine du mont Saint-Hilaire est passionnante. Le destin de la montagne est intimement lié à celui d'hommes et de femmes qui ont façonné le territoire. C'est avec un peu de chance que les écosystèmes du mont Saint-Hilaire ont été préservés. Un homme visionnaire, le brigadier Andrew Hamilton Gault (1882–1958), en est grandement responsable. Aujourd'hui, l'Université McGill poursuit la vision de cet homme. À sa mort, il légua toute la propriété à l'Université McGill en sachant qu'un grand établissement d'enseignement pourrait en préserver l'intégrité pour les générations futures.


Historique de la réserve naturelle Gault :

En 1958, la réserve naturelle Gault est utilisée à des fins d'enseignement et de recherche par divers départements de l'Université et continue d'être fréquentée par les résidents locaux et le grand public. La Réserve naturelle Gault est désignée refuge d’oiseaux migrateurs depuis 1960.


C’est en 1960, que le ministère d’Environnement Canada y a permis la création d’un refuge d’oiseaux migrateurs (ROM). Les ROM ont pour mission de protéger les oiseaux de la chasse ou de tout autre activité pouvant les déranger lors de leurs arrêts dans les lieux de reproduction ou leurs escales.

En 1970, l'Université McGill demande à la Société Audubon d'entreprendre une étude détaillée de la montagne. 

En 1972, a été créé le Centre de conservation de la Nature Mont Saint-Hilaire (ou Centre de la Nature Mont Saint-Hilaire). Organisme à but non lucratif, il possède le statut d'organisme de bienfaisance et a pour mission l’éducation relative à la conservation des milieux naturels du Québec. 

En 1978, le mont Saint-Hilaire a été choisi par l’UNESCO comme étant une Réserve de biosphère. Cette protection est remise pour assurer une gestion locale en harmonie avec les différents objectifs de conservation de la nature, de développement économique et des valeurs culturelles de la région. L’IUCN a catégorisé le mont Saint-Hilaire comme une aire protégée de catégorie Ia (réserve intégrale) et III (élément naturel marquant).

En 2004, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) lui a donné le titre de réserve naturelle en milieu privé.

Le Centre de la Nature Mont Saint-Hilaire a mis sur pieds le fond de protection des milieux naturels (FPMN) qui a pour objectif d’élargir la protection du mont Saint-Hilaire. Présentement, c’est 600 hectares de boisé qui ne sont pas protégés. La superficie totale protégée de la montagne est de 10 km², dont 4,5 km² destinés à la préservation stricte et 5,5 km² sont ouverts au public. Plus de 3 500 membres participent soit financièrement, soit s’investissent dans l'aménagement de sentiers et la préservation d'habitats ou encore dans la mise en œuvre de programmes d'éducation.


La Société d’ornithologie de la Vallée du Richelieu (SOVDR) est un organisme partenaire de la Réserve offrant des activités dans la région :  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
 
Site de la réserve naturelle Gault  : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Voici le lien IBird du site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



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Bonjour !













Le site se situe au lac Arien, qui est divisé en trois étangs naturels qui servent de bassins d’épuration des eaux usées municipal de Saint-Donat. Le site du sentier Des-Étangs abrite une faune et une flore des plus diversifiées. Ce milieu aquatique est ceinturé de bois clairsemés ou broussailleux et d'espaces ouverts. À ce jour, 184 espèces d’oiseaux ont été répertoriés sur le site EBird, ce qui en fait un des sites les plus recherchés de la région de Lanaudière. Le sentier de 2,3 kilomètres est aussi apprécié des randonneurs et cyclistes du village. Le sentier est accessible gratuitement toute l’année. Le stationnement est situé à 400 mètres de la route 125 via la rue Simard et de la rue Desrochers.

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Bonjour !











À quelques kilomètres de l’île de Montréal, situé au beau milieu du fleuve Saint-Laurent. Cinq petites îles forment le parc national des Îles-de-Boucherville. Au printemps, les îles représentent une halte importante pour la sauvagine en migration ainsi qu’une aire pour la nidification et l’élevage estival des jeunes. Ça offre une formidable territoire pour pratiquer les randonnées ornithologique, à travers les multiples habitats du parc, en toute tranquillité. L’été, le parc offre des grands espaces verts, des chenaux navigables pour petite embarcations non motorisés. Ce sont des espaces grouillants de vie d’autant plus que les sentiers sont en bordure de l'eau. Randonneurs, campeurs, cyclistes, kayakiste, et canoteurs y viennent pour respirer l'air pur, s’imprégner du calme des îles et éviter le rythme effrénée de la ville. L’hiver, à l’île Sainte-Marguerite des sentiers sont offerts aux skieurs, aux raquetteurs qui donnent accès à des paysages enneigés propices à l’observation de la faune où aux nombreux indices de leurs activités imprimer à la surface de la neige. À l’automne, les amateurs de randonnée peuvent contempler les magnifiques couleurs des secteurs forestier du parc. Étant donné que le parc est situé sur le trajet d’un important couloir migratoire. L’observation de la faune aviaire y est très populaire, surtout chez les oiseaux en migration. Il est possible de réserver, en groupe, les services d’un garde-parc naturaliste pour guider les ornithologiques amateurs afin d’observer les divers habitats, les aires de repos et d’alimentation privilégiées des oiseaux migrateurs printaniers où automnaux. Les places sont limitée et les réservations sont requises.

Important. Veuillez noter que d’important travaux de réfection ont débuter depuis le 30 septembre 2022. Les usagers de la route A-25, qui donne accès aux îles de Montréal, à l’île Charron, aux îles de Boucherville devront planifier leurs déplacements en fonction de l’horaire des travaux au pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine qui auront lieu à plusieurs reprises au cours des trois prochaines années, ce qui entraînera des fermetures de secteur, notamment celui de la section du pont et tunnel ainsi que les abords de l'autoroute 25. Si vous devez vous rendre au parc pour un séjour ou une activité, veuillez prendre en considération ces travaux dans vos déplacements. En été, des services de navettes fluviale permettent d’accéder aux îles en partance de rive nord à l’île de Montréal et de la rive sud aux villes de Longueuil et de Boucherville.



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Bonjour !





Voici l’un des trois parcs nationaux de la région de Montréal. Le parc Oka offre un grand espace de conservation, un site idéal pour faire des excursions ornithologiques en toute tranquillité.

Le parc national Oka est situé près du village Oka, sur la rive nord du lac Des-Deux-Montagnes. Le mot Oka, un nom d’origine algonquine désignerais un poisson connu sous l’appellatif de sa coloration; le doré (sander vitreus). Un poisson semblable à son cousin européen, le sandre (Sander lucioperca). Le parc national Oka est situé à 63 km au nord-ouest du centre-ville de Montréal, ce parc appartient à la région des Basse-Laurentides. 

D'une superficie totale de 23,7 km², ce parc abrite plusieurs associations végétales, dont l'érablière et la hêtraie à érable à sucre (secteur du Calvaire), la chênaie à chêne rouge et érable à sucre (secteur de la colline Masson) et la pinède à pin blanc et chêne rouge (secteur de camping). Sa composition floristique confère au parc une diversité biologique parmi les plus riches à ce niveau au Québec. Le lac Des-Deux-Montagnes « nij-adjiw-sakaigan » en langue algonquine, est en fait c’est un élargissement de la rivière Des-Outaouais, une rivière longue de 1 271 km qui prend ses sources dans la région du Témiscamingue. Les affluents de celui-ci influencent la dynamique des écosystèmes humides des érablières argentées de la rivière Aux-Serpents et des environs de la Grande-Baie. Plusieurs animaux menacés d'extinction au début du siècle y ont élu domicile comme le grand-héron, le castor, les chauves-souris, le canard branchu ainsi que d'autres animaux y ont trouvés tranquillité et protection. Au niveau géophysique, le sol compte parmi les plus riches du Québec, particulièrement à cause des dépôts d'argile et de sable, des terrasses, de la présence de la rivière Des-Outaouais et des brunisols riches en humus. Les champs en friche et en culture du parc sont représentatifs du passé récent de cette région à fort potentiel agricole.

Officiellement, c’est en 1962 que le gouvernement du Québec devient propriétaire du secteur de la plage riveraine du lac Des-Deux-Montagnes, ce terrain équivaut à 1,6 kilomètre carré. C'est ce terrain qui fut appelée Réserve-de-Chasse-et de-Pêche-de-Deux-Montagnes, puis il a été rebaptisé par le titre de parc provincial d’Oka l'année suivante (1963). Puis en 1968, il porteras le nom de parc Paul-Sauvé, en l'honneur de Joseph-Mignault-Paul Sauvé (1907-1960), avocat, député pour le parti politique de l’Union-Nationale, il est devenu premier ministre du Québec à la suite de la mort de son prédécesseur Maurice Duplessis (1890-1959). En 2001, ce territoire est classé Parc-National et est mis sous la gestion de la Société des Établissements de Pleins-Airs du Québec (Sépaq).

La localisation de ce parc, étant situé près d’une importante voie de navigation fluviale qui relie depuis des lunes la région des Grands-Lacs à celui du fleuve St-Laurent. De nombreux artefacts et écofacts trouvés au parc témoignent de la présence amérindienne depuis des millénaires et laissent présager que ces groupes utilisaient les berges du lac Des-Deux-Montagnes pour camper, fabriquer des poteries, pêcher et chasser. Plus récemment, en 1717, le gouverneur de la Nouvelle-France Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil concéda la seigneurie du lac Des-Deux-Montagnes aux missionnaires sulpiciens qui y établirent une mission pour évangéliser et commercer avec les nations amérindiennes Algonquines (Anichinabés); les Outaouaks, Ojibwés, Weskarinis, Kichesipirini, Kotakoutouemi, Kinouchepirini, Matouweskarini, Onontcharonon, Adirondakx et Nipissingues. Les Wendats; (Attignawantan, Attignaenongnehac, Arendaronon, Lahontaenrat et Ataronchronons), et la nation Iroquoise; (Mohawks). Ces derniers prirent part dans l'aménagement au sanctuaire du Calvaire, créèrent un sentier de pèlerinage religieux en montagne, avec les construction de quatre oratoires ainsi que trois chapelles. Ces bâtiments furent construits entre 1740 et 1742 et ils constitues, encore aujourd'hui, une infrastructure historique unique en Amérique. En 1982, la colline du Calvaire et des vergers adjacents furent désignés site historique. L’ordre religieux des moines Sulpiciens furent propriétaires de la majorité des terres actuelles du parc pendant de longues années. Ils y pratiquèrent l'agriculture, la foresterie et en louèrent même certaines parcelles à des chasseurs et pêcheurs. Des moines trappistes principalement d'origine française furent invités par les Sulpiciens à venir s'établir à Oka et profiter des terres agricoles. En collaboration, ils mirent sur pied l'école d'agriculture, un établissement notoire.  Les moines trappistes d'Oka et leur institut contribuèrent à une partie du patrimoine agricole québécois, par la création du fromage Oka, un fromage à pâte semi-ferme à croûte lavée, la poule Chanteclerc et le melon d'Oka, deux nouvelles variétés que les moines ont sus développés au fil des ans. Encore aujourd'hui, les vestiges du passé agricole au parc sont visibles à plusieurs endroits où des terres en friche laissent lentement la forêt reprendre son dû.

Le parc national Oka se démarque par la richesse de son patrimoine historique et naturel. Le sentier du Calvaire, avec ses sites historiques, quatre oratoires et trois chapelles, constitue une infrastructure religieuse unique en Amérique. Dans le secteur de Grande-Baie et celui de la rivière Aux-Serpents, la terre et l'eau se mélanges afin de donner naissance à des joyaux écologiques : les milieux humides. Tout en haut du sentier du Calvaire d'Oka, hiver comme été, il offre une vue exceptionnelle qui s'ouvre sur le lac Des-Deux-Montagnes, de ses îles et loin à l’horizon, les hauts sommets des montagnes Adirondacks situées au delà de frontière américaine de l’état de New York. Ce parc national offre aux visiteurs amateurs de grande nature autant des milieux humides que des secteurs de forêt mature. Le parc national d’Oka renferme une variété d’habitats idéaux pour une variété de la faune typique du sud-ouest du Québec. Idéale pour faire de la randonnée ou du cycliste. Les ornithologues amateurs apprécieront le secteur de la pointe Aux-Bleuets ou le marais de Grande-Baie. Pour rejoindre le marais de Grande-Baie, vous traverserez l’érablière à caryer et le marécage de l’érablière argentée, deux écosystèmes forestiers exceptionnels remarquables. Arrivé sur l’étendue d’eau calme, vous pourriez à l’occasion observer les oiseaux de proie qui y chassent autant les poissons que les canards qui s’y trouvent, il ne manque jamais d’action au marais. Durant les migrations printanières et automnales, vous pourrez utiliser le sentier de la passerelle flottante ou vous diriger vers la tour d’observation comme point de vue sur cet incontournable secteur naturel. Il vous permettra de voir les espèces qui ne font qu'une halte annuelle en transit vers leurs lointaine. Au gré d’une randonnée sur le sentier de La-Sauvagine ou celui de Grande-Baie, vous risquez certainement de croiser des cerfs de Virginie qui broutent paisiblement. Arrêtez-vous un moment près du lac de La-Sauvagine ou de la rivière Aux-Serpents où castors, rats musqués, tortues et visons sont actifs. Trois autres sentiers parcourent aussi le parc à travers l’érablière, un milieu enchanteur fréquenté par les pics, les ratons laveurs, et bien d’autres. De nombreuses activités de découverte de la faune et de la flore vous sont offertes par les gardes-parc naturalistes.











































Voici des liens pour d’autres cartes du parc national Oka :

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Site IBird au parc national Oka :
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Bonjour !











Ce parc est situé à 28 km à l’est de l’île de Montréal. Le parc national est un grand espace vert situé au sommet d’une colline, il a une superficie de 8,9 km. C’est un parc naturel qui est devenu très populaire auprès de la population de la grande région montréalaise. Il est fréquenté par plus d'un million de visiteurs annuellement. Le parc naturel est entouré par les villes de Sainte-Julie, Saint-Mathieu-de-Beloeil, Saint-Bruno-de Montarville et Saint-Basile-le-Grand. Cet espace protégés constitue un véritable îlot forestier entouré d'un territoire fortement modifié par l'urbanisation et l'agriculture de la plaine au sud-ouest de la vallée du Saint-Laurent. Les gens viennent au parc pour y pratiquer différentes activités de pleins-airs comme la marche, l’ornithologie. Faire des pic-niques, pratiquer le canotage, la planche à pagaie en été ou en hiver, pratiquer le ski de fond, la raquette, le vélo Fat-Bike ou simplement la glissade sur neige.  En été, il est également possible de louer des canots ou des planches à pagaie. En hiver, la locations de ski de fond, de raquettes à neige et même des vélos de type Fat-Bike. L’emblème du parc, est un oiseau, le grand pic. Il est facilement observable sur l’ensemble du territoire, et particulièrement dans le secteur de la maison Murray. Plus de 200 autres espèces d’oiseaux fréquentent ce parc. Apportez vos jumelles et venez découvrir cette riche faune aillée.

Ils font tous parties des montérégiennes. Ce sont en réalités des inselbergs, ce sont des anomalies géologique de reliefs isolés qui dominent significativement une plaine. C’est similaire à plusieurs inselbergs mondiaux connus comme celui du rocher Uluru, qui est aussi connu sous le nom d’Ayers-Rock en Australie où bien la fameuse Devils-Tower au Wyoming. Ces collines ne sont pas des volcans, mais plutôt le résultat de l’action des glaciers qui ont façonner le sol rocheux environnant. Les montérégiennes sont situées dans la partie sud-ouest de la vallée du St-Laurent. Seul les sols rocheux, les plus dur qui ont pu résister à l’abrasion des glaciers. Ces roches ignées de ses collines se sont formées à l'époque du Crétacé (-124 millions d'années). Ce sont des poussées de magmatique, de la lave qui s'est introduite dans les fissures et strates des roches sédimentaires sans toutefois dépasser à la surface de la vallée. C’est sous l'effet de la chaleur que la roche environnante ont subits un métamorphisme de contact et s’est endurcies. Ensuite, l'érosion (les glaciations) au fil du temps sont venues sculpter les pourtours rocheux des montérégiennes comme c’est le cas pour celui du mont Saint-Bruno. Un sommet qui culmine aujourd’hui à 208 mètres, alors qu’au niveau de la plaine environnante, est à environ à 30 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer. 

Comme toutes les collines et montagnes des montérégiennes, leurs sommets constituent des sites d’observation remarquable sur la vallée du St-Laurent. À vol d’oiseau, en direction de l’ouest, le mont Saint-Bruno est situé à 23 km du mont Royal, à 60 km des collines Oka, à 78 km du mont Rigaud. Et vers l’est, le mont St-Bruno est situé à 14 km du mont St-Hilaire, à 22 km du mont Rougemont, à 38 km du mont Yamaska, à 60 km du mont Shefford, à 61 km du mont Bromont, à 94 km du mont Orford et à 170 km du mont Mégantic. Vers le sud, il est situé à 26 km du mont St-Grégoire.

Le parc national du mont St-Bruno possède un important réseau hydrographique composé d'un réseau de cinq lacs et de plusieurs ruisseaux. Il est intéressant de souligner que le lac Des-Atocas se transforme en tourbière depuis des milliers d'années et qu'elle constitue un cas très particulier au sud-ouest du Québec. Le mont Saint-Bruno se distingue non seulement par sa géologie, mais également par sa richesse floristique et faunique. Cette flore du parc est composée de 37 espèces d'arbres, de 50 espèces d'arbustes et d'environ 500 espèces de plantes herbacées. Parmi celles-ci, on retrouve 24 espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d'être ainsi désignées. Ces végétaux se répartissent selon leur exigence et leur tolérance à l'égard des conditions du milieu telles que la pente, le drainage et le type de sol. Les arbres forment des groupements entre eux dont quatre sont exceptionnels au Québec. La faune est très bien représentée par 15 espèces de poissons, 14 espèces d'amphibiens, 6 espèces de reptiles, 200 espèces d'oiseaux et près de 36 espèces de mammifères. La grande biodiversité du mont Saint-Bruno est particulièrement frappante lorsqu'on considère le paysage régional modelé par l'urbanisation et les pratiques agricoles industrielles.

Le territoire du parc national du mont St-Bruno se distingue par sa position enclavée, sans accès au fleuve St-Laurent, et dans sa colline où se retrouvent plusieurs lacs et ruisseaux. Le réseau hydrographique constitue un atout exceptionnel, car il a permis au fil du temps de produire l'énergie hydraulique, nécessaire pour actionner des moulins servant à moudre la farine, à scier le bois, à carder et à tisser la laine au début du 17 siècle. À la fin du 18 siècle, 20e siècle, le mont Saint-Bruno représentait un endroit de prédilection pour les riches montréalais anglophones qui y achètent des terrains du pourtour de la montagne. Ils y construisèrent des résidences secondaires et les entourèrent de grands jardins qui subsistent encore partiellement de nos jours. Durant cette période, les frères de Saint-Gabriel acquièrent aussi une partie du mont située à l’Est de la montagne, où ils exploitèrent une ferme et un juvénat. En 1969, la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville intervient et devient le cessionnaire d'une superficie de près de 1,5 km2, tandis que, parallèlement, aux requêtes adressées au gouvernement du Québec qui réclament la protection de la totalité du mont St-Bruno. À compter de 1974, l'État québécois entreprend l'acquisition des terrains. Le parc du Mont-Saint-Bruno est officiellement créé en 1985. Ce statut lui confère dorénavant la mission d'assurer la protection de ce territoire représentatif d'une des régions naturelles du sud-ouest québécois, les collines montérégiennes, tout en le rendant accessible au public pour des fins d'éducation et de récréation. 



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C’est le 14 juillet 2021 que l’inauguration officiel de l’aménagement au parc de conservation du ruisseau De-Feu à Terrebonne a eu lieu. À noter que les premiers plans d’ébauches d’aménagement ont débuter en 2011. La création du parc de conservation au ruisseau De-Feu fait partie de l’ensemble du grand projet inscrit de la Trame-Verte & Bleu du Grand-Montréal. Ce projet écologique fut un important investissement de tout près de 3,6 millions $. Au dire de Mathieu Lemay « Il s’agit d’un milieu naturel important pour la région de Lanaudière et pour le grand Montréal, qui contribue à créer un environnement sain pour tous les citoyens. La vue de l’étang est surprenante et il y a des panneaux d’interprétation. Sur le coût total de ce projet, soit 3,6 M$, le gouvernement a investi 1,1 M$ », de mentionner le député de Masson et adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements Climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.  La même somme a été investie par la Communauté Métropolitaine de Montréal (CMM). La société Hydro-Québec TransÉnergie a versé plus de 551 800 $ à la Ville de Terrebonne pour ce projet. Il faut souligner la participation de l’organisme de conservation des milieux humides Canards-Illimités-Canada (CIC), qui a collaboré à la conception et à la réalisation des aménagements fauniques de concert avec le gouvernement du Québec, ainsi que la famille Romano et Héritage-Terrebonne, qui ont fait don des terrains à la Ville et à la CIC. Ces aménagements réalisés permettent la mise en valeur du secteur des marais des basses terres du secteur Lachenaie, un site marécageux à haut potentiel faunique d’une superficie de plus de 45 hectares. 

Le projet d’aménagement du parc du ruisseau De-Feu est situé à la partie Est de Terrebonne, au secteur riverain de Lachenaie près de la municipalité de Charlemagne. Le secteur aménagé se situe sur le tronçon aval du ruisseau De-Feu, compris entre son embouchure de la rivière Des-Prairies et de ses petits effluents provenant de la forêt de la Presqu’Île traversant l’A-40 à Lachenaie, Terrebonne. Le territoire du parc de conservation du ruisseau De-Feu, couvre d’une superficie totale d’environ 100 hectares, il fait partie de la plaine inondable de la rivière Des-Prairies. Ce territoire était anciennement à vocation agricole, ce site de milieu humides et marécageux renferme d’importantes frayères pour la perchaude (perca flavescens), le poisson-castor (amia calva), le brochet (esox lucius), la barbotte (ameiurus nebulosus), la carpe commune (cyprinus carpio), etc. Ce site constitue un site de nidification important pour la sauvagine et tout l’avifaune en général. Avant l’aménagement du parc, les grandes étendues d’eau du aux grandes crues printanière. Le milieu aquatique s’asséchait presque totalement, à l’exception du réseau hydrique du ruisseau De-Feu qui était alimenté par celui du lac Des-Soeurs situé dans la forêt de la Presqu’île. Les marécages devenue asséchées, l’utilisation de ces territoires par la faune étaient ainsi extrêmement limitées et très peu reproductives pour leurs survies.

 Aujourd’hui, les riches habitats fauniques aquatiques regroupant ceux des rivières Des-Prairies, Des-Mille-Îles et de la rivière l’Assomption qui s’y trouvent additionnés à ceux du fleuve Saint-Laurent qui le borde à proximité, de ce territoire exceptionnel font du territoire du ruisseau De-Feu est un des sites naturels à haut potentiel de conservation quant à son utilisation par la faune. On y trouve environ 15 espèces de poissons, 203 espèces d’oiseaux, dont 30 espèces nicheuses et dont 22 espèces inscrites sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables (SDMV) :  la paruline du Canada (cardellina canadensis),le bécasseau semi-palmé (calidris pusilla), l’hirondelle des rivages (riparia riparia), l’hirondelle à ailes hérissées (stelgidopteryx serripennis), l’hirondelle noire (progne subis), l’hirondelle rustique (hirundo rustica), l’hirondelle à front blanc (petrochelidon pyrrhonota), le martinet ramoneur (chaetura pelagica), le moineau domestique (passer domesticus), l’harfant des neiges (bubo scandiacus), le goglu des prés (dolichonyx oryzivorus), l’engoulevent d’Amérique (chordeiles minor), le moucherolle à côtés olive (contopus cooperi), la macreuse à bec jaune (melanitta americana), le canard harelde Kakawis (clangula hyemalis), le grèbe esclavaon (podiceps auritus), le gros-Bec errant (coccothraustes vespertinus), la sterne Caspienne (hydroprogne caspia), le petit blongios (ixobrychus exilis), le pygargue à tête blanche (haliaeetus leucocephalus), le faucon pèlerin (falco peregrinus) et le bruant à queue aiguë (ammospiza caudacuta). 

Des inventaires de sauvagine ont permis de recenser la bernache du Canada (branta canadensis) le canard pilet (anas acuta) et le canard colvert (anas platyrhynchos). Quelques mammifères aquatique et forestier sont présents dont le rat musqué(ondatra zibethicus), le castor (castor canadensis) et le cerf de Virginie (odocoileus virginianus). On y observe également plusieurs amphibiens et reptiles. Chose rare, une colonie d’éragrostis hypnoïde, une espèce de graminées de la famille des poacées, susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable (SDMV) au Québec, a été localisée sur le rivage du parc à la rivière Des-Prairies. La famille des poacées comprend 12000 espèces groupées en 780 genres. C’est l’une des plus importantes au point de vue de l’économie mondiale, elle fournit une part essentielle de l’alimentation de base directement grâce aux espèces domestiquées au fil des siècles comme les céréales (blé, avoine, riz, maïs, orge, épeautre, millet, triticale, sorgho, fonio et la canne à sucre).

Il ne subsiste que très peu de milieux humides dans les centres urbains et ceux qui restent sont fragmentés limitant ainsi l’habitat pour la faune. L’aménagement du parc du ruisseau De-Feu représente une grande importance que l’organisme Canards-Illimités-Canada (CIC) a été heureux de contribuer a conserver. La préservation de ce qui constitue le dernier vestige de la plaine inondable de la couronne nord de Montréal a viser à consolider le paysage historique du ruisseau De-Feu par la mise en place d’un marais, d’un marécage et par la réimplantation du boisé d’origine. Les paramètres de conception sont d’inspiration « ichtyenne », c’est-à-dire qu’ils répondront aux exigences de l’habitat du poisson, tout en offrant à la sauvagine un lieu de prédilection pendant leurs migrations printanières et automnales ainsi que durant leur période de reproduction.










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Bonjour !






Le sentier principal du parc forestier du Grand-Coteau représente une boucle de plus de 7 km (4,3 miles). Ce parc forestier se situe dans le secteur de ville Lorraine, dans la région des Basses-Laurentides, au Québec. Les sentiers sont principalement en terre battue, généralement situés sous l’ombre de l’importante canopée du couvert forestier. Les sentiers sont utilisés pour faire de la randonnée, de la marche, de la course à pieds, du vélo, du ski de fond, de la raquettes, ou pour de simple excursions en nature. C'est une zone forestière très denses formée de résineux et d'arbres à feuilles caduques. C'est un beau parc forestier ou il y a beaucoup d'espaces paisibles où les enfants peuvent courir et les adultes se reposés. Le parc peut accueillir différent événements communautaires spéciaux. C'est un grand parc forestier aménagés de sentiers balisés, avec escaliers, ponceaux, passerelles et panneaux indicatifs. Ce territoire boisé comporte des étangs, un ruisseau, un ravin et quelques collines situés en partie en bordure de la falaise du coteau lorrain. Les sentiers de la forêt du Grand-Coteau sont parfaits pour observer la faune et la flore et offre des sentiers pour tous niveaux. À noter, le parc forestier du Grand-Coteau autorise les chiens, mais ils doivent être tenus en laisse.
 
C’est près de 99,5 % du site qui est composé de forêt. Dont les espèces arborescentes qui ont été inventoriées comme; le bouleau jaune, le bouleau à papier, le cerisier Tardif, le chêne à gros fruits, le chêne rouge, l’épinette blanche, l’érable à sucre, l’érable rouge, le frêne d'Amérique, le frêne noir, le frêne de Pennsylvanie, l’hêtre à grandes feuilles, l’orme d'Amérique, l’orme de Sibérie, l’ostryer de Virginie, le peuplier à grandes dents, le peuplier faux-tremble, le pin blanc, la pruche du Canada, le sapin baumier, le thuya occidental et le tilleul d'Amérique. 

La présence de plusieurs milieux humides est aussi notés, communiquant avec le ruisseau Dominique-Juteau, un petit affluent de la rivière Aux-Chiens. Ces milieux humides sont important pour tout l’écosystème de la rivière Des-Mille-Îles. La forêt du Grand-Coteau est occupée par plusieurs espèces de plantes rares, comme : la fimbristyle d’automne (fimbristylis autumnalis) et le millepertuis de Virginie (hypericum virginicum). 

C’est près de 84 espèces d’oiseaux qui y on été recensés : dont 8 espèces de rapaces; la petite buse (buteo platypterus), la buse à queue rousse (buteo jamaicensis), la buse à épaulettes (buteo lineatus), l’épervier brun (accipiter striatus), le faucon émerillon (falco columbarius), le pygargue à tête blanche (haliaeetus leucocephalus), la chouette rayée (strix varia), la pie grièche boréale (lanius borealis). 

D’amphibiens et de reptiles dont;  la salamande cendrée (plethodon cinereus), la couleuvre verte (liochlorophis vernalis), la couleuvre rayée (thamnophis sirtalis), la grenouille verte (cyanocitta cristatala), la grenouille des bois (rana sylvatica), la rainette crucifère (pseudacris crucifer crucifer), le crapaud d'Amérique (bufo americanus americanus). 

De poissons; de naseux des rapides (rhinichthys cataractae), de ouitouche (semotilus corporalis), de mulet à cornes (semotilus atromaculatus), de mené de lac (couesius plumbeus), de meunier noir (catostomus commersoni).

 Et de mammifères; le lièvre d'Amérique (lepus americanus), la petite chauve-souris nordique (myotis septentrionalis) , la petite chauve-souris brune (myotis lucifugus), le cerf de Virginie (odocoileus virginianus), le raton laveur (procyon lotor) , l’écureuil roux (tamiasciurus hudsonicus), l’écureuil gris (sciurus carolinensis), l’écureuil noir (sciurus niger / sciurus carolinensis), le renards roux (vulpes vulpes) et le coyote (canis latrans).

La grande diversité des habitats et la bonne intégritée écologique permettent le maintien d’une faune et d’une flore diversifiée. La conservation des milieux humides valorisée, ne représente que 0,6 % du territoire de la CUM (Communauté Métropolitaine de Montréal). La forêt du Grand-Coteau représente l’unique vestige de ce qui reste de qualité de l’écosystème forestier originel. Il s’étend sur une superficie de plusieurs hectares. Ce milieu exceptionnel est localisé au centre du projet du futur corridor éco-forestier des Basses-Laurentides, un ensemble de sites forestiers uniques, situés au nord de la rivière Des-Mille-Îles. La conservation, la préservation des forêts permettrait de maintenir un corridor éco-forestier entre les milieux humides, agricoles et forestiers dans la couronne nord de la région métropolitaine de Montréal. La possibilité de maintenir un tel corridor est unique sur l’ensemble des territoires des Basses-Laurentides et du sud-ouest de Lanaudière (L’Assomption, Repentigny, Terrebonne, Mascouche, Lorraine, Rosemère, Blainville, Boisbriand et Mirabel). La possibilité de créer un projet de corridor éco-forestier est l’une des justifications majeur qui a forcer l’acquisition en 2011 par la ville Lorraine, des nouveaux terrains prévu autrefois pour être résidentielle dans la forêt du Grand-Coteau. Si ce secteur aurait été développé, il y aurais plus de forêt, plus de sentiers, plus d’espaces verts pour les citoyens. Ça aurait causé une cassure dans le projet du corridor éco-forestier. Il y a donc été très important pour ville Lorraine d’avoir procéder à l’acquisition des terrains de ce secteur. Le coût et l’imposition d’une taxe spéciale d’un montant uniforme par propriété ne représente que de 68 $ par citoyens répartit pendant 25 ans. Le montant cette taxe spéciale pourrais être réduite avec le temps à la suite d’ententes futurs avec des éventuels commanditaires (OSBL).















La chronologie de la création du parc forestier du Grand-Coteau à ville Lorraine :

• Créé en avril 1991 lors de l’adoption d’un règlement au conseil municipal de ville Lorraine désignant une partie de la forêt du Grand-Coteau «Zone de conservation»
  
• Octobre 2005. Entente tripartite avec les villes de Rosemère et de Blainville sur la création d’un parc inter municipal à la forêt du Grand-Coteau.
  
• Octobre 2007. Adoption au conseil municipal de ville Lorraine d’une réserve foncière pour les secteurs zonées résidentielle et de conservation
  
• Octobre 2008. Adoption par les villes de Blainville, Rosemère et Lorraine pour la création d’un parc inter-municipal pour la protection de la forêt du Grand-Coteau.
  
• Mai 2009. Renouvellement de réserve foncière pour fins publiques (En raison du délais de deux ans du règlement de 2009).
  
• Janvier 2010. Adoption d’une résolution demandant à la MRC (Municipalité Régional de Comté) de modifier le schéma d’aménagement pour reconnaître la valeur écologique exceptionnelle de la forêt du Grand-Coteau.
  
• Septembre 2011. Expiration du délais du maintient de la réserve foncière de la forêt du Grand-Coteau. Établissement d’un référendum pour préserver et protégés la forêt du Grand-Coteau. Création d’une taxe spéciale pour la création et l’entretient du parc éco-forestier à la forêt du Grand-Coteau.
  
• Décembre 2011.  72 % des citoyens disent « oui » à la question du référendum consultatif de ville Lorraine.
  
• Juillet 2015, la Ville de Lorraine remportée une longue bataille juridique alors que la Cour Supérieure du Québec a confirmé la validité du zonage de protection de la forêt du Grand-Coteau et rejette la poursuite de 7,3 millions contre la municipalité. 
  
• Juillet 2017. Ville Lorraine a une fois de plus remporte une autre importante victoire en faveur de la préservation d’un terrain zoné conservation dans la forêt du Grand-Coteau.
  
• Novembre 2017. Création d’un parcours interprétatif de 2,2 km dans la forêt du Grand-Coteau.
  
• Mars 2023 — La Ville de Lorraine annonce qu’elle a acquis un terrain privé d’une superficie de 7,85 hectares (ha), dans la forêt du Grand-Coteau, à des fins de conservation. 
  

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Bonjour !















Le secteur du parc du Grand-Coteau de Mascouche est accessible tous les jours: de 7 h à 22 h. L’abris du Petit-Pavillon est un lieu partiellement accessible aux personnes à capacité physique restreinte, le Petit-Pavillon (toilettes) est ouvert tous les jours, de 9 h à 20 h (en hiver, jusqu’à 21 h 30 lorsque les patinoires sont ouvertes). (Le-Bunker) la toilette du bâtiment au parc municipal est habituellement ouverte le jour, durant la semaine. Tous les sentiers du parc du Grand-Coteau de Mascouche ont été nommés en l’honneur de l’olympienne mascouchoise Émilie Mondor (1981-2006), elle était une athlète québécoise spécialisée dans les courses de fond. Les sentiers sont accessibles à l’année et comptent 18,8 km de sentiers multifonctions dont 8 km de ski de fond et 17 km de raquette. Une dix kilomètres est offert pour vélo de montagne. Tout les sentiers sont entretenus par les bénévoles du (CCM) Club Cycliste Mascouche. Deux sentiers de randonnées sont devenu très populaires, l’un est une boucle réunissant les sentiers La-Persévérante et L’Intense soit un total de 6 km, qui donne accès aux collines du coteau mascouchois et celui du sentier La-Déterminée, soit une boucle située en terrain plat de 3km. Le parc comporte aujourd’hui six petits lacs ou étangs, un grand marais et un ruisseau (Lapointe) qui communique avec la rivière Mascouche située au nord-est à 1,2 km plus loin. 

Historiquement, la création du parc du Grand-Coteau est du à Joseph Vekteris, un montréalais d’origine lituanienne qui a acheté à l’automne 1948 la terre de 120 arpents du lot 397 situé au bout du faubourg Lapointe. Épaulé par son épouse Valeria Pilvalis, ils prévoyaient y exploiter une ferme et y élever leurs deux enfants, Joseph et Denise. C’est au début des années 1950, qu’ils ont rapidement érigé une digue pour aménager un premier étang à même le lit du ruisseau Lapointe : le lac Henri du prénom du saint patron de cette municipalité. Après la Seconde Guerre mondiale, la démocratisation de l’automobile a fait de la région des Basses-Laurentides, un lieu de villégiature populaire fort apprécié des Montréalais. Profitant de l’engouement touristique, Joseph Vekteris fit creusé un autre lac artificiel, qu’il loue et vend à différents touristes des chalets tout autour des lacs créés près sa ferme, et des parcelles à l’intention des estivants désireux d’y construire un chalet. Les vacanciers montréalais louaient pour la saison estivale, une trentaine de petits chalets de bois construits non loin des berges de ses petits lacs. Au lac Henri, une plage était accessible aux non-résidents pour la modique somme de 10 sous. La baignade dans l’eau froide du ruisseau était encore plus rafraichissante lors des journées de grande canicule estival. Au décès de son père en 1971, Joseph fils a continué les activités commerciales de la famille Vekteris au lac Henri jusqu’à ce qu’il s’en départisse définitivement à la fin de l’été 1989 . Les nouveaux propriétaires verront graduellement les activités de villégiature péricliter jusqu’à ce qu’ils vendent le tout à la Ville de Mascouche au printemps 1986. Le fait d’avoir conservé la vocation initiale du lac Henri comme lieu de villégiature sans trop morceler ce vaste territoire a permis de protéger la forêt environnante et d’éviter son urbanisation. Cela aura été la bougie d’allumage qui a rendu possible la réalisation par la Ville de Mascouche du parc du Grand-Coteau mascoutain. Avant 1996, dans la zone du parc actuel, les terrains appartenaient en totalité à des propriétaires privés. Nulle propriété publique ne s’y dessinait à l’époque. À la fin des années 1990, la ville a entamé des négociations d’acquisitions avec Hydro-Québec et les autres propriétaires des terrains autour du futur parc. C’est de 2006 à 2008, que la ville transfère alors les activités de randonnées, de ski de fond et de raquette, qui auparavant étaient situés du côté du parc du Domaine-Seigneurial-Mascoutain, dans la nouvelle zone du parc du Grand-Coteau appartenant dorénavant à la municipalité. C’est en 2009, est le début des aménagements des sentiers Émilie-Mondor et celles des zones récréatives avec jeux d’eau, modules, mobilier et éclairage ainsi que la construction du petit pavillon.

Les chiens en laisse sont les bienvenus dans les sentiers Émilie-Mondor au parc du Grand-Coteau. Pour les gens qui souhaitent débuter leur marche avec leur chien au parc du Grand-Coteau, l’accès est seulement possible via le stationnement du pavillon du Grand Coteau (P1). Par contre, l’accès aux chiens en laisse est interdit dans les sentiers suivants : Le sentier A (L’Olympienne- 0,6 km), le sentier B (La Passionnée - 0,5 km), le sentier R (L’Athéna - 0,8 km). À noter qu’il est interdit d’entrer par les rues Du-Futaie et l’entrée de l’intersection (Avenue De-l’Étang / rue Des-Éperviers) avec votre chien, puisqu’ils ne sont pas autorisés au pourtour des étangs du parc. Un maximum de deux chiens par promeneur est permis. Les chiens doivent être tenus en laisse (longueur maximale : 1,5 m) en tout temps. Et veuillez ramasser tout les besoins de votre animal.

Il y a 5 stationnements gratuits accessibles ou garer votre véhicule durant les heures d’ouverture du parc forestier. Le P-1 est situé au 2510 du boulevard De-Mascouche (135 places, 1 borne de recharge VE). Le P-2 et P-3 se trouves face au 852 de la rue Lapointe à l’intersection du boulevard De-Mascouche (121 places). Le P-4 est situé au parc canin de l’avenue Châteaubriant et le P-5 est situé au parc Des-Saules du 499 de la rue Archambault.

Le parc du Grand-Coteau fait partie du corridor forestier des Basses-Laurentides. Il constitue un territoire d’une grande valeur écologique, économique et culturelle. ll est composé de forêts d’intérêt abritant l’essentiel de la biodiversité terrestre de la couronne nord du Grand-Montréal. Ces forêts font l’objet d’interventions concertées afin d’améliorer le couvert forestier, l’accessibilité et sa mise en valeur. Ce qui rejoint les objectifs récré-touristiques, de mise en valeur et de protection des milieux naturels du programme de la Trame-Verte-et Bleue du Grand-Montréal. Ce projet de société est une mise en valeur du corridor forestier du Grand-Coteau qui a pour objectifs de préserver, restaurer et faire découvrir le patrimoine naturel exceptionnel du patrimoine bâti et des paysages qu’il abrite. Le projet de corridor forestier réunit à la même table sept municipalités; Blainville, Lorraine, Rosemère, Mascouche, Sainte-Anne-des-Plaines, Terrebonne (Lachenaie), Repentigny et de 3 MRC (Municipalité Régional de Comté); De-L’Assomption, De-Mirabel et Les-Moulins. Ce projet de conservation vise à faire reconnaître cet ensemble forestier du sud Laurentien comme un écosystème prioritaire à conserver pour le bénéfice des citoyens de toute la région métropolitaine de Montréal. 




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Ce parc forestier du domaine seigneurial de Mascouche est situé en bordure de la rivière Mascouche. Il représente la première phase d’aménagement au domaine seigneurial de Mascouche qui a été inauguré officiellement le 27 mai 2021. Cette première phase occupe un petit territoire forestier et riverain d’une superficie de 2,11 km2. Il comporte un stationnement, une aire de détente et de pique-nique, un chalet d’accueil avec toilettes publiques, douches et un kiosque d’information. Le parc offre aux randonneurs des sentiers pédestres (7 km) et sentiers pour le vélo de montagne (3 km). En saison estival, selon les niveaux des eaux, il est possible de naviguer en kayak dans la rivière Mascouche, en aval du barrage seigneurial. Le stationnement du chalet d’accueil du domaine seigneurial de Mascouche est situé au 300 place Des-Rapides à l’arrière du bâtiment du centre aquatique Desjardins, qui lui est situé au 2205 chemin Sainte-Marie de Mascouche. Le stationnement se trouve à 400 mètres de la rivière Mascouche, à 600 mètres de l’ancien site historique du manoir seigneurial où du barrage de la rivière Mascouche. Pour le moment, veuillez noter qu’il n’y a aucun pont qui permet de traverser la rivière Mascouche en direction de la forêt domaniale seigneuriale. Il faudra attendre les prochaines phases d’aménagement qui serais prévus dans ce massif forestier domanial seigneurial. Ça serait être un prolongement au corridor forestier du Grand-Coteau mascoutain. Cette forêt a une superficie de 30 km2. Grosso modo, cette forêt domaniale seigneuriale mascoutaine est enclavé par la rivière Mascouche à l’Est, par le chemin Sainte-Marie au Sud, par la rivière De-l’Achigan au Nord et à l’ouest par le chemin De-la-Côte-George et du rang Du-Ruisseau-des-Anges-Sud. Tous sont située en territoires privés. 


Un emplacement qui avait beaucoup d’histoire.

Bien avant de devenir une municipalité de la région de Lanaudière, Mascouche était un centre industriel typique au temps des seigneuries de la Nouvelle-France et, plus tard, celle du Bas-Canada. Geneviève Pronovost, enseignante en histoire, raconte le riche passé de l'un des vestiges de cette ville : le manoir de Mascouche. « C’est l’un des rares sites qui contient encore un manoir, un moulin et une maison de meunier », indique l’enseignante. Le manoir a été fréquenté à l’époque par nulle autre par le marquis de Vaudreuil (1755-1760), l’intendant Gilles Hocquart (1731-1748) et le marquis de Montcalm (1712-1759 ). À partir de 1647, la seigneurie est concédée à Pierre Le Gardeur de Repentigny (1605-1648), passe entre les mains de Charles Aubert de La Chesnaye (1632- 1702), puis retourne au fils de Pierre Le Gardeur (1657-1736) à la suite d’une bataille juridique. En 1715, le fils de Pierre Le Gardeur de Repentigny fit construire les premiers bâtiments, une maison et un moulin à scie hydraulique près de la rivière sur les terres que lui avaient concédées la Compagnie des Cent-Associés (1627-1663) dirigée depuis la France par le cardinal Richelieu (1585-1642), par Samuel de Champlain (1567-1635) en 1629. En 1629, les britanniques prennent possession de Québec. La France parvient à récupérer le territoire canadien en 1632. Louis XIV dissout la compagnie et transfère les droits du commerce des fourrures à la Compagnie des Indes Occidentales. 1763, le Canada est cédé définitivement aux britanniques par la France. En 1765, la famille Le Gardeur annonce dans le journal La Gazette de Québec son intention de vendre la seigneurie de Lachenaie. On y trouvait alors un moulin à scie, des hangars pour entreposer le bois, des logements pour les travailleurs du moulin et une maison en pierre de 35 pieds (10,6 m) de long sur 30 pieds (9,1 m) de largeur. En 1766, le général britannique Gabriel Christie (1722-1799) prend possession des seigneuries de Lachenaie, de Repentigny et de Chambly. À Mascouche, il fait construire un deuxième moulin à eau pour moudre le grain. « De 1627 à 1763. On installe à ce moment-là les seigneuries sur le bord du fleuve St-Laurent. Les rivières qui s’y jettent sont les principales voies de développement. Et sur la rivière Mascouche, il y a des rapides. C’est parfait pour l'installation des moulins à eau », explique-t-elle. Plusieurs moulins y sont donc construits.

 C’est seulement des années après la conquête britannique que le manoir est fondé. La famille de Pangman, dont l’homme est un ancien marchand de fourrures de la Saskatchewan en réorientation de carrière, c’est le 3 novembre 1794, Peter Pangman (1744-1819) acheta la seigneurie de Jacob Jordan (1741-1796). C’est la première famille à habiter les lieux, en 1794. « C’est assez rudimentaire. C’est une maison rectangulaire à un étage, avec une fontaine à l’avant », décrit-elle. En 1881, une famille francophone, les frères Calixte (1856-1936) et Uldaric Corbeil (1853-1944), acquiert le manoir pour y exploiter les moulins et les terres agricoles. Si jusqu’ici l’histoire semble assez banale, c’est à l’arrivée de celle qu’on a surnommée « La Millionnaire » que tout bascule. Cette femme richissime, c’est Hazel Béatrice Kemp-Colville (1889 – 1961), la fille de Albert Edward Kemp (1930–1935) un riche industriel du domaine métallurgique, originaire de Clarenceville au Québec, député fédéral de Toronto en Ontario et sénateur au gouvernement du Canada. « Béatrice Kemp-Colville était une femme avec beaucoup de poigne. C’est d’ailleurs la première femme à posséder un permis de conduire en Ontario », indique Geneviève Pronovost. C’est lorsque son deuxième mari, Arthur Boucher Colville (1877-1931). Elle se cherche une maison de campagne, c’est alors qu’elle tombe sous le charme du manoir seigneurial de Mascouche, un grand domaine de 900 arpents comprenant une maison, une ferme et un moulin à scie situé près d’une rivière. « La propriété n'est toutefois pas à vendre et les Corbeil ne veulent pas la céder. Mais on est en 1930, en pleine crise économique. Les 83 000 $ qu’elle offre à la famille Corbeil va les convaincre », dit-elle. La millionnaire fait de la maison une « Gentilhommière », c’est-à-dire une maison cossue de campagne pour une famille noble. Elle la rénove en entier avec des goûts influencé par le style Art-Déco, version anglo-normand. Ce sont des rénovation des plus luxueuse et elle y fait même construire la première piscine creusée de la région. Son mari, Francis Chattam Stephens (1887-1918) meurt de la grippe espagnole le 16 octobre, avant la fin des travaux.

« Hazel Béatrice Kemp-Colville commence à fréquenter Richard Bedford Bennett (1870-1947) , premier ministre du Canada (1930–1935). Il va devenir son amant et il va passer ses fins de semaine à Mascouche. Ce n’est pas le seul personnage illustre qui va fréquenter le manoir. Mme Colville possède aussi une résidence aux Bahamas, où elle joue au bridge avec le duc de Windsor, Edouard VIII (1894-1972) ce qui va la mener à héberger la grande duchesse Charlotte de Luxembourg (1896-1985) et sa famille, qui sont envahis par les nazis au Luxenbourg (10 mai 1940). Ils vont tous venir se réfugier à Mascouche. » Plusieurs scènes de l’émissions du roman télévisé «Un homme et son péché» dans la série «Les Belles Histoires des Pays-d’en-Haut» (1956 à 1970), écrites par Claude-Henri Grignon (1894-1976), furent tournées parfois à l’intérieur où à l’extérieur du manoir seigneurial de Mascouche. Le manoir passe entre les mains de la Sûreté du Québec (2002), puis il est abandonné en 2010, à la suite d’un incendie. La Ville de Mascouche acquière le manoir en 2014 pour y installer un centre récréotouristique. Le manoir est victime de trois autres incendies criminels (6 octobre 2012, 14 avril 2016 et le 17 novembre 2020). Le 15 août 2019, la Ville de Mascouche annonce l’ouverture du Centre Aquatique Mascouche Inc. (CAMI), construit près du site du domaine seigneurial. Novembre 2020, le bâtiment du manoir est détruit par la Ville qui n’avait pas le choix compte tenu du danger que le bâtiment représentait. Le 10 janvier 2021, la Ville de Mascouche fait rasé tout le reste du site du manoir seigneurial de Mascouche. Le 27 mai 2021, inauguration du parc métropolitain du Domaine Seigneurial de Mascouche. La CMM (Communauté Métropolitaine de Montréal) et le gouvernement québécois acquièrent 211 hectares de terrain forestier près de l’emplacement adjacent de l’ancien site historique seigneurial de Mascouche pour créé ce parc.


27 mai 2021. Ouverture officielle de la première phase de l’aménagement du parc du domaine seigneurial de Mascouche. Un nouvel accès citoyen à la nature au cœur d’un espace vert de 267 hectares.







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19-


Bonjour !



















Le parc régional de la rivière Du-Nord est situé dans la région des Laurentides sur le territoires de la MRC Rivière-Du-Nord. Le parc se situe en grande partie sur l’ancien tracé d’une voie ferroviaire dans une section du piedmont Laurentien sur le trajet du cours de la rivière Du-Nord. Le parc régional est divisé en deux sections, celui des villes de St-Jérôme et celle de Prévost. C’est en 1977 que la ville de St-Jérôme décida de développer le potentiel récréotouristique des secteurs des berges de la rivière Du-Nord localisées au début aux chutes Wilson. Des parcelles de terrain, de part et d’autre de la rivière Du-Nord, aux secteurs de la ville de Prévost, et ceux des quartiers de Lafontaine et de Bellefeuille à St-Jérôme sont réunis pour former un grand parc linéaire et riverain en périphérie du centre urbain jérômien. Ce parc nature offre plusieurs activités récréatives de pleins-airs, d’interprétation du patrimoine naturel et historique et de visites guidés. Mais c’est surtout un lieu de détente rythmé au fil de l’eau de la rivière. 

En 1983, le parc s’agrandis. Des terrains appartenant à Hydro-Québec et au ministère Des-Transports du Québec sont acquis pour le parc. La superficie du parc s’étant sur une longueur total de 12 km en bordure de la rivière. Un chalet d’accueil en bois rond est construit selon les méthodes traditionnelles d’autrefois. En 1990 le parc se dote d’une passerelle au pieds des rapides des chutes Wilson. Grace à cette passerelle, il est possible de faire une boucle (St-Jérôme - Prévost - St-Jérôme) de 18 km en vélo. Pour les pêcheurs, les autorités du parc ensemences annuellement plusieurs milliers de truite brune (Salmo trutta) pour des activités de pêche. Ils offrent aussi la location d’embarcation nautique non-motorisées, d’équipements pour cyclistes, randonneurs, pêcheurs, skieurs ou raquetteurs. Aujourd’hui, les sentiers totalisent une longueur de 35 km de parcours dans tout le secteur du parc régional de la rivière Du-Nord. Sur le site de l’abord de la rivière, vous pouvez voir les vestiges d’une pulperie, le site d’un ancien moulin à eau (1881-1958) qui servait autrefois pour fabriquer du papier et du carton. Pour les observations d’oiseaux, il y a un sentier intéressant qui vous amènent au grand étang (A-F), dans la partie sud du parc. À noter, la grande partie des sentiers du parc suit l’ancienne voie ferroviaire qui a été convertit en voie cyclable multifonctionelle en été (St-Jérôme 5,4 km, Prévost 5km), ou en sentiers pour le ski de fond, en hiver (St-Jérôme à Val-David 44,6 km). C’est ce qu’ont appellent aujourd’hui la section du Petit-Train-du-Nord (St-Jérôme à Mont-Laurier), un réseau de 200 km de voie ferroviaire convertit en voie cyclable et qui sont intégrés au grand réseau cyclable québécois de la Route-Verte (RV). Cette piste cyclable (RV-2) longue au total de 900 km débute plus au sud à ville Laval près de la gare Ste-Rose, passe à son extrémité nord au village de Tachereau en Abitibi et se termine au sud-ouest au lac Témiscamingue près de Ville-Marie. Cette piste cyclable est également un important tronçon du sentier Transcanadien (TCT).


À noter :

L’accès au parc est gratuit pour les enfants de 5 ans ou moins. 

Pour l’accès aux résidents de St-Jérôme, St-Colomban, Ste-Sophie, Prévost et St-Hippolyte;  pour les 6 à 17 ans c’est 2,75 $. Pour les adultes c’est 5,75 $. (Tarifs 2023).

Pour les non-résidents, l’accès des 6 à 17 ans c’est 5,75 $. Pour les adultes c’est 11,50 $. (Tarifs 2023).

Il est également possible pour les résidents et non-résidents d’acheter une passe annuelle familiale (2 adultes + enfants 0-7 ans) où une passe annuelle enfant (6 à 17 ans) où une passe annuelle adulte (+ 18 ans).


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20-


Bonjour !














Créé en 1967 sur la rive Sud du St-Laurent. Le Récré-O-Parc est un parc nature de la municipalité de Ste-Catherine. Il a été aménagé en bordure du fleuve Saint-Laurent à partir des travaux de terassement du chenal et des écluses de la voie maritime du St-Laurent. Il est situé à l'intérieur de l’aire du refuge d'oiseaux migrateurs de l'île Aux-Hérons. Il est reconnue comme étant la plus importante aire de nidification pour les oiseaux de la région de Montréal. En parcourant les sentiers du Récré-O-Parc, on peut avoir accès au 31 km de sentier de la Grand-Digue du parc linéaire de la voie maritime. Une piste cyclable d’une longeur de 14 km localisé sur la grande digue. Ce sentier donne accès à l’île Des-Soeurs par le pont de l’estacade et à la station du REM situé sur cette île. Ce sentier offre à partir de la Grande-Digue, une magnifique vue panoramique sur l’île de Montréal et de ses îles du fleuve. Il donne des points de vue intéressant sur les nombreux petits îlots qui longes le parcours dans le chenal maritime.

Le secteur du Récré-O-Parc offre plus de 4 km de sentier disponibles pour profiter d’une magnifique vue sur les eaux tumultueuses des îles aux rapides Lachine. Ce parc nature compte plus de 268 espèces d’oiseaux qui y ont été rapporter par les amateurs d’ornithologie. Il est ouvert en toutes saisons. Le parc comporte plusieurs sentiers aménagés pédestres situés en forêt et plusieurs pistes cyclables sont asphaltée avec section destinée qu’aux piétons. Des sites sont disponible en été pour la pratique du camping pour tente et d’autres, pour le glamping. Le parc est bordé parc les rapides Lachine et le chenal de la grande dique de la voie maritime du Saint-Laurent. Le stationnement est gratuit en semaine de la fin août à la mi-juin. Durant la période hivernale, des sentiers sont offerts pour les activitées de marche (2 km), de ski de randonnée , de raquettes (1,8 km) et de patins. Ce parc est ouvert de 8h00 à 21h00, 365 jours par année.







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Bonjour !

21 - 







Situé sur la rive sud de la région de Montréal, les parcs natures de la municipalité de Boucherville sont un regroupement de quatre parcs riverains qui s’alignent, côte à côte sur la berge du fleuve et d’un petit effuent qu’est la rivière Aux-Pins. Ils sont situés à l’extrémitée Nord-Est de la municipalité de Boucherville, en bordure du boulevard Marie-Victorin. Du sud-ouest au nord-est, ces parcs sont ceux De-la-Saulaie, De-la-Frayère, de l’Arboretum-Stephen-Langevin et Des-Voiles. Au total, ces parcs natures regroupent au total un périmètre de 480 ha. Situés à l’Est du parc national des îles de Boucherville, ce sont autant des endroits qui sont très fréquentés par la faune ailée, particulièrement par les oiseaux auatiques et en particulier par ceux des oiseaux qui utilisent la voie migratoire du S-Laurent. Ces parcs sont très fréquenter par les ornithologues amateur. On à même découvert lors d’observations que certaine espèces d’oiseaux inusitées, marin et aquatiques sont de passages à ces sites comme le petit pingouin (alca torda), le cygne tuberculé (cygnus olor) ou la grue du Canada (antigone canadensis). À ce jour, plus de 245 espèces d’oiseaux fréquentent aléatoirement les sites de ces petits parcs bouchervillois selon le regis d’eBird. 










Le parc De-la-Saulaie à été créé en 2011 par la municipalité de Boucherville. D’une superficie de 7860 mètres carrés, ce petit parc riverain permet d’accèder à un un stationnement limité à 15 voirtures. Il offre une aire de pique-nique, un accès à des toilettes publiques et en période estival, à un quai flottant pour les petites embarcations non-motorisées. Aussi des sentiers (0,2 km) ont été aménagés qui communique avec le parc De-la-Frayère. Le nom de se parc provient du nom de l’ancien restaurant gastronomique qu’occupais jadis ce site près du boulevard Marie-Victorin.



Le parc De-la-Frayère, d’une superficie de 47,9 hectares dont 40 sont en milieux humides. Ce site est un grand refuge faunique situé en bordure de la rive du fleuve Saint-Laurent. Ce parc est traversé par un petit affluent, la rivière Aux-Pins dont le débit est contrôler par un barrage. Ce parc abrite une importante zone de frayère, d’où son nom, c’est un site important pour la reproduction des poissons. Une frayère est un habitat faunique vital pour les cycles de vie et de survie de plusieurs espèces animales ou végétales. Diverses espèces fauniques habites dans et près de ces eaux du fleuve situées à proximités des îles de Montréal, de Boucherville, de Varennes, de Repentigny et de Verchères. Plus de 245 espèces d’oiseaux et 44 espèces de poissons ont été répertorier dans les milieux humides du parc De-la-Frayère, dont 16 espèces de poissons y viennent y frayer annuellement, tels que : le doré (sander vitreus), l’achigan APB (micropterus dolomieu), l’achigan AGB (micropterus nigricans), la marigane noire (pomoxis nigromaculatus), la carpe commune (cyprinus carpio), le poisson-castor (amia calva), le brochet (esox lucius) et le maskinongé (esox masquinongy). Les poissons sont tellement nombreux à venir s’y reproduire que la frayère du parc est surnommée « la pouponnière du fleuve ». En 2014, la réalisation d’un projet visant la revitalisation de la biodiversité à été fait sur une zone anciennement utilisée pour la culture de maïs et de soya a pu être réalisé en amont de la passe migratoire pour poisson sur les rives de la rivière Aux-Pins. C’est des travaux de plantation de plus de 400 arbres et 450 arbustes ont été plantés; de re-constitution d’un pré fleuri, de l’instalation de 12 nichoirs pour les hirondelle bicolore, de création de 2 étangs pour les amphibiens, de l’aménagement de 8 sites de pontes pour les tortues et l’instalation de plusieurs condos-nichoirs pour les hirondelles noires, de nichoirs pour les canards branchus et aussi pour des abris pour les chauves-souris. Ce parc municipal de Boucherville offre un parcours de sentiers de marche, de pistes cyclables (0,8 km). Plusieurs panneaux d’interprétation sont présents. Des caches d’observation ont été montées sur des plateformes pour les ornithologues en bordure de grand l’étang du CIC (Canards-Illimités-Canada). Pour les visiteurs la ville de Boucherville a construit un pavillon de jardin, installée des tables à pique-nique. Ce parc est situé à la limite des parcs adjacent De-la-Saulaie, de l’Arboretum-Stephen-Langevin et Des-Voiles de Boucherville.



Le parc de l’Arboretum-Stephen-Langevin est situé en bordure du boulevard Marie-Victorin et au Nord de la rivière Aux-Pins, l’arboretum Stephen-Langevin est facile d’accès. Le parc, d’une superficie de 3,1 hectares, il est adjacent à l’ouest du parc De-la-Frayère. Ce lieu est très fréquenté par les amateurs d’ornithologie. Les sentiers favorisent un contact intime avec la nature. Il n’est pas rare d’apercevoir dans le parc des cerfs de Virginie et des renards roux. Le boisé se démarque pour sa grande valeur ornithologique. Combiné au parc De-la-Frayère, il se classe parmi les 10 meilleurs endroits au Québec pour l’observation d’oiseaux ; plus de 200 différentes espèces d’oiseaux y sont répertoriées. Le parc naturel est aussi reconnu comme un endroit de choix pour l’observation de chouettes et de hiboux. L’abondance d’oiseaux dans le parc s’explique essentiellement par la grande diversité de la flore de l’arboretum. On découvre dans ce milieu naturel, de nombreuses espèces d’arbres adultes dont plusieurs sont de tailles remarquables. Diverses espèces de feuillus et de conifères, dont plusieurs à fruits et à glands, ainsi qu’une belle variété d’arbustes abondent au fil des sentiers. Le domaine de l’arboretum faisait partie d’une vaste propriété qui ayant été appartenu le couple Marie Maréchal et Stephen Langevin, d’où le nom du parc. Marie Maréchal est la petite-fille de Marie-Esther-Céleste Lussier et de Charles-Eugène Boucher de Boucherville, descendant de Pierre Boucher (1622-1717), fondateur de Boucherville (1667). Marie Maréchal était l’héritière de ces terres qui faisaient plus de 300 hectares à l’époque. En 1938, Marie Maréchal vend une partie de ses  terres à celui qui allait devenir son époux quelques années plus tard, le Dr Stephen Langevin. Ce dernier fit construire sur cette parcelle de terrain, un magnifique domaine dont on peut apercevoir, encore aujourd’hui, quelques vestiges. À la mort du Dr Langevin en 1980, la propriété est léguée à sa nièce et son neveu et le site sera malheureusement abandonné au milieu des années 1980. Au fil du temps, les bâtiments feront l’objet de vandalisme et seront finalement démolis en 1996 ; les propriétaires ne pouvant en assurer la remise en état. 

Avant d’être acquis par la municipalité de Boucherville en 2009, le terrain, étais littéralement abandonné, a connu une période de cessation des activités, permettant une reprise notable de la végétation. Depuis, la ville œuvre pour valoriser le patrimoine naturel de ce milieu. La plantation d’une soixantaine d’arbres et de 200 arbustes ont été nécessaire afin de fermer les sentiers informels pour améliorer la biodiversité du milieu, de diversifier les sources de nourriture et offrir des abris supplémentaires aux diverses espèces d’oiseaux. La taille des arbres plantés varie selon les milieux : Les arbres de gros calibres, plus coûteux et fragiles, sont généralement plantés en quantité limitée à proximité d’infrastructures, où il nous est possible de les arroser. À l’intérieur de ces boisés, des plantations massives de petits arbres sont effectuer, car ils sont moins coûteux même si l’impact sur le paysage peut prendre un peu plus de temps. La ville a du procédé à un balisage des sentiers (1,5 km) afin d’assurer la protection de la flore et la quiétude de la faune. 



Le parc Des-Voiles est situé à la limite Nord de la municipalité de Boucherville et celle au Sud de la mumicipalité de Varennes. D’une superficie de 4,5 ha, il offre un accès au fleuve à la pointe Du-Pylône par le chemin de service d’Hydro-Québec situé aux limites du boulevard Marie-Victorin et du chemin De-la-Côte-d'en-Haut. Le site offre l’une des plus belles vues sur le fleuve et de ses nombreuses îles. Il est le prolongement des autres parcs mentionnés plus haut. Son nom vient du au fait de la popularité des sports de voile à cette endroit. Dans ce parc, il y a une vaste baie sableuse, peu profonde qui est particulièrement favorisé par de bonne condition régulière de vents. Une courte piste cyclable (1 km) de gravier et de terre battue permet d’accèder aux sentiers des étangs du parc De-la-Frayère située tout près de ce site.


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Bonjour !


22 -







C’est la SCIRBI qui gère, protège et aménage les sentiers de l’île Du-Mitan. La Société de Conservation, d’Interprétation et de Recherche de Berthier et ses Îles (SCIRBI), à été créée en 1985. Elle a pour mission la conservation, la protection et la mise en valeur de milieux naturels dans les îles de Berthier ainsi que celui de l’avancement et la diffusion des connaissances à l’égard de leur environnement, et ce, dans l’intérêt du public. Rappelons que les îles de Berthier et de Sorel du lac St-Pierre font toutes parties de la réserve de la biosphère de l’UNESCO et est un site classé RAMSAR (Convention internationale du traité de protection de l'environnement pour la sauvegarde des zones humides regroupant 171 pays). Ce sont des sites exceptionnels pour leurs caractères uniques des milieux humides pour la sauvegarde de la faune. L’oiseau emblème de la SCIRBI est le goglu des près (dolichonyx oryzivorus). Un oiseau qui est désigné « espèce menacée » au Canada, où ses effectifs ont été réduits d’environ 76 % entre les années 1970 et 2017. Pour différentes raisons mais pricipalement par la perte et la fragmentation des d’habitats de prairies du à l’essort de l’agriculture industrielle.

Au total, c’est 9,7 km de sentiers pédestres qui sont accessibles aux visiteurs et ce 365 jours par année, du lever au coucher du soleil. En hiver, en plus des sentiers pédestres, s’ajoute 9,3 km de sentiers pour la pratique du ski de fond qui sont entretenus. Les sentiers longent où traversent plusieurs milieux humides typiques de cette région du lac St-Pierre, du littoral du fleuve St-Laurent. Le site se compose d’herbiers aquatiques, de marais, de prairies humides et de marécages arbustifs et arborescents. Dans les milieux terrestres, des cultures pérennes sont gérées en fonction de la faune locale. Les sentiers permettent de découvrir de nouveaux horizons et contribuent à l’effet de vastitude ressenti en parcourant ce territoire faunique à la topographie plane où tout ce décor est toujours en mouvement selon les saisons, le mouvement des eaux, de ces contre-courants, de ses affluent opaques du fleuve enjoliver par les multitudes envolées d’oiseaux migrateurs qui passent au dessus des chaumes jaunis d’herbacées agités et balayés par les vents d’automne. La grande diversité de ces habitats fauniques et leurs proximités aux eaux du fleuve sont en faits des grands couloirs migratoires essentiel pour toute la faune aviaire. Il font de ce territoire un haut lieu de l’ornithologie : au moins 225 espèces y ont été observées au fil du temps, plaçant ce site parmi les meilleurs pour l’observation d’oiseaux au Québec.

L’organisme de la SCIRBI assure la gestion de propriétés privées vouées à la conservation totalisant 265 hectares dans les îles de Berthier. Le territoire est accessible au public grâce à un réseau de sentiers pédestres, cyclistes et de ski de fond de près de 10 km. Le site ouvert toute l'année, du lever au coucher du soleil. À l’exception des périodes de crues printanières qui varies de la période du 15 avril au 15 de mai. Durant la période de chasse à la sauvagine, les sentiers seront fermés les samedis et dimanches matin seulement, du lever du soleil jusqu’à 10 hr. Les randonneurs peuvent accéder au site seulement après 10 hr. Les chiens sont acceptés et doivent être tenus en laisse en tout temps.

L’île De-la-Commune, sur laquelle se trouve le sentier Des-Trois-Tours, appartient aux présidents et syndics de la commune de Berthier, c’est une corporation privée. La SCIRBI dispose d’un droit de passage pour le sentier Des-Trois-Tours; il y est strictement défendu de circuler sur le reste du territoire. Les îles Aux-Castors et Du-Mitan, sur lesquelles se trouvent le sentier Des-Marécages et celui du sentier Du-Barrage, appartiennent à la SCIRBI. Bien que la SCIRBI ait pour mission de les rendres accessibles au public, ces îles demeurent de tenure privée. Il est donc important de respecter la réglementation en vigueur pour ne pas s’exposer à des amendes.



La tarification est obligatoire pour l’accès aux sentiers.

La décision de renaturaliser notre territoire a permis le retour de nombreuses espèces animales et végétales. Mais cela représentait aussi la perte de 85 % de nos revenus. En instaurant des droits d'accès, on vient compenser cette perte de revenus tout en vous permettant de contribuer à la conservation de ce précieux territoire. Depuis le 1er janvier 2024, les usagers doivent obligatoirement se procurer un laissez-passer quotidien ou une carte annuelle sur le site Internet de la SCIRBI.

Entre 2018 et 2022, la SCIRBI a cessé de cultiver de vastes portions de son territoire pour le re-naturaliser. La location des terres agricoles pour la culture constituait la principale source de revenu de l’organisme, mais l’agriculture n’était pas compatible avec la vocation première de conservation du territoire, en plus de contrevenir à plusieurs lois et règlements en vigueur dans la province. En cessant presque toutes les activités agricoles, l’organisme n’a guère eu d’autre choix que de compenser la perte financière de 85 % de son revenu annuel par celle de la perception de droits d’accès. 

Le coût d’un laissez-passer journalier est de 5,00$ pour un adulte. L’accès au site est gratuit pour les 17 ans et moins. Des cartes annuelles sont aussi disponibles; celles-ci sont avantageuses pour les utilisateurs souhaitant effectuer 10 visites et plus au cours de l’année. Le stationnement pour l’accès des sentiers d’interprétation de la SCIRBI  (Société de Conservation, d'Interprétation et de Recherche de Berthier et ses Îles) est situé sur la route 158, à l’île Du-Mitan de la rue principale, près du chenal du chenal Nord de la ville de Berthier. Il est à 1,3 km de l’intersection de la route 138 à Berthier où à 4,3 km du service de traversier par bateau à St-Ignace-Sorel de la route 158. Le trajet du traversier est de 2,4 km pour traverser le fleuve en direction du quai de la ville de Sorel-Tracy. Au stationnement, des tables à pique-nique sont offertes ainsi que les services de toilettes sèche, d’eau potable et de panneaux d’intéprétation des sentiers.

















À partit du stationnement, trois sentiers sont offerts pour les randonneurs ou cyclistes.  

Le sentier Des-Trois-Tours (2,2 km), a été aménagé au sol en gravier (poussière de roche). Ce trajet vous fait circuler le long d’un ruisseau bondant de petits boisés et de champs de cultures, de pâturages communaux et de marais. Il mène à trois tours d'observation à l’île De-la-Commune. La première se trouve à 400 mètres au sud du stationnement (GPS : 46.081385, -73.165578), la deuxième à 1,4 km du stationnement (GPS : 46.074267, -73.169214) et la troisème à 2,2 km du stationnement (GPS : 46.066869, -73.173674). Ces tours permettent d'observer la faune sauvages et le paysage des îles. 

Le sentier Des-Marécages (4,5 km) est accèsible à partir du sentier Des-Tours, soit à 800 mètres du stationnement. Il permet l’observation sur les milieux humides de cette partie du centre de l’île Du-Milieu. De petits ponceaux flottants et des sections de trottoirs de bois sur pilotis aides les visiteurs à parcourir ce sentier qui forme une grande boucle qui traverse de petits boisées d’érablières argentée typique des forêts décidues à cette région du grand archipel du lac St-Pierre (fleuve-St-Laurent). 

Et le sentier Du-Barrage (3,7 km) est accèsible à partir du sentier Des-Marécages de l’île Du-Milieu, soit à 200 mètres à l’Est du début de celui-ci. Il fait une sorte de demie boucle en direction de l’Est vers l’île Du-Mitan et le chenal Des-Castors. Puis passe vers le Sud près d’un barrage situé à l’ouest de l’île Aux-Cochons, du fleuve St-Laurent. Le barrage est situé à 2,7 km du début du sentier Du-Barrage de l’île Du-Milieu où à 3,5 km à partir du stationnement de la R-138. Ce sentier revient à l’Ouest du tracé du sentier Des-Marécages à de l’île Du-Milieu. 

Selon les derniers rapports d’observations d’eBird (2024), il est possible d’observer plus de 225 espèces d'oiseaux ainsi que plusieurs autres espèces de reptiles et d'amphibiens qui fréquentent ce site aménagé, de cette île du fleuve St-Laurent. 


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Bonjour !


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Le parc régional est situé sur le piedmont Laurentien, à cheval entre le haut Lanaudière et le nord de la vallée du St-Laurent. Le site se trouve sur le parcours de la rivière L’Assomption. Cette rivière à une longueur de 190 km. Elle fait partie d’un grand bassin hydrologique qui est situé à 93 % dans la région de Lanaudière et 7 % dans la région Des-Laurentides. La source de cette rivière est située dans le parc national du Mont-Tremblant, le lac L’Assomption. Un autre petit affluent alimente les eaux de la rivière L’Assomption dans le parc, c’est la rivière Noire et dont la source se trouve à 52 km plus au nord au lac Lemieux. Un lac situé près de la municipalité de St-Zénon dans la région montagneuse du haut Lanaudière.

Le parc est divisé en trois secteurs d’accueil qui représente les territoires de trois municipalités qui ont collaboré à créé ce parc naturel lanaudois, soit les villes de St-Jean-de-Matha, Ste-Béatrix et Ste-Mélanie. Au total, c’est 23,5 km de sentiers aménagés à divers niveaux de difficulté. Le superficie du parc est 3,5 km2. Les divers itinéraires peuvent aller de 30 à 285 mètres de dénivelé. La rivière L’Assomption se trouve à une altitude de 121 mètres et l’élévation la plus élevée se trouve à 192 mètres. La végétation y est très variée. Dans les milieux humides, à proximité des cours d’eau, un quatuor de feuillus y domine. Le frêne noir, l’érable rouge, l’orme d’Amérique et le bouleau jaune marquent la composition de ces milieux. Dans les milieux secs, au niveau des crêtes rocheuses aux abords de la rivière l’Assomption, un duo de conifères domine. Le pin blanc et le thuya occidental marquent la composition de ces milieux. À l’automne, les changements de couleurs des feuilles, qui vont du rouges à orangées indiquent la présence d’érables, de chênes et de cerisiers, tandis que les couleurs des feuilles de couleurs jaunes indiquent davantage la présence de bouleaux, de peupliers, de tilleuls, de frênes, d’ormes et de mélèzes.

Le parc accueillent une faune variée qui trouve à s’alimenter, s’abreuver, se reproduire et s’abriter dans les habitats que représentent différent regroupements végétaux. L’inventaire faunique du parc des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles conduit en 2005 a révélé que le parc accueille pas moins de 124 espèces d’animaux sauvages, soit 10 sortes d’amphibiens, 6 espèces de reptiles, 87 espèces d’oiseaux (dont 8 oiseaux de proie et 18 parulines) et 26 espèces de mammifères (incluant le castor, le cerf de Virginie et plusieurs petits rongeurs). Sur les 124 espèces fauniques répertoriées, 6 espèces sont en situation précaire au Québec.





















À chaque entrée, des tables de pique-nique sont disponibles ainsi qu’à plusieurs endroits dans le parc. Des toilettes sont disponibles à chaque accueil. Les chiens sont acceptés et doivent être en laisse en tout temps avec le paiement d’un coût d’entrée : 5 $/chien/jour. Le parc est ouvert 365 jours par année. Les heures d’accueil pour la saison 2024 seront du lever au coucher du soleil, 365 jours par année. La tarification du droit d’entrée journalier est de 10$ par adulte, 7 $ pour les enfants de 6 à 17 ans et gratuite pour les moins de 5 ans. L’accès est gratuit pour les résidents des municipalités de Ste-Béatrix, Ste-Mélanie et St-Jean-de-Matha. Une preuve de résidence avec photo est demandée. Les résidents peuvent amener leur(s) chien(s), gratuitement. Une carte d’accès annuel individuel est offert au prix de 90 $ et un droit d’accès annuel familiale est aussi offert au prix de 160 $ qui peut comprendre 2 adultes + 2 enfants de 17 ans et moins et un chien.

À l’accueil de St-Jean-de-Matha : Un terrain de camping rustique avec toilette constitué de 22 emplacements sans service à été aménagé. Chaque emplacement est équipé d’un foyer et d’une table de pique-nique. Les frais de location sont de 33$ par nuit par terrain incluant l’accès au parc. On peut même y amener son animal de compagnie, avec des frais supplémentaires. Une entente de partenariat est survenue avec la Caisse-Desjardins de Joliette et du centre touristique de Lanaudière. Une voiturette électrique aide les campeurs à déplacer leurs bagages entre le stationnement et le camping. Un petit dépanneur est également disponible.

À l’accueil Ste-Béatrix : Il est accessible aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes sur le belvédère des chutes. À l’accueil Ste-Mélanie, des jeux pour enfants sont disponible.




Le site parc régional des chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles, étais bien avant d’être une attraction touristique et un lieu de détente, le site était une contrainte naturelle pour les déplacements des amérindiens vers leurs lieux de chasse et de trappe situées plus au nord. Elle le fure tout autant au début du 18e siècle durant la colonisation européenne pour le transport de marchandise vers les camps de bucheron situés beaucoup plus au nord. Cette voie d’eau à été utilisés par les nouveaux résidents venus du sud de la vallée du St-Laurent. Les chutes, cascades et les nombreux rapides constituaient des obstacles difficiles voire infranchissables par voie d’eau et donc, des lieux de portages obligés. Le transport terrestre n’était guère plus facile.

En 1889, le secteur est ravagé par d’importantes crues printanières de la rivière L’Assomption. Aggravées par les embâcles, l’entassement des glaces et des débris de troncs de bois flottants coincés au haut de la chute Monte-à-Peine. Ces eaux inondent les terres avoisinantes, elles causent d’importants dommages aux résidents riverains. Aussi un octroi de 3 500 $ du Ministère-Fédéral des Travaux Publics pour faire des travaux « correctifs » pour prévenir de futur inondation. Les travaux ont d’abord été fait par le minage à l’explosif sur la tête rocheuse de la chute, et dont la courbure élevée de 3 mètres barrait une partie considérable du chenal de l’ouest. Il ont fait le dragage du lit de la rivière sur le côté Est de la chute, créé un chenal d’une longueurs de 13 mètres dans la rivière et miner à l’explosif des énormes dalles rocheuses et faits déplacés plusieurs grosses roches sur le secteur situé en aval de la chute, ils ont aussi creusé un autre chenal en amont de l’île pour lequel l’eau et les billes de bois pouvaient passer sans encombre.

Au début du 20e siècle, pour se rendre jusqu’au village voisin de St-Félix-de-Valois, les habitants de Ste-Béatrix et de Ste-Mélanie étaient contraints d’emprunter le chemin De-la-Chute, une route comportant plusieurs pentes abruptes. Ce chemin n’étant pas véritablement carrossable, les voyageurs devaient le gravir à pied, en transportant péniblement bagages et provisions sur leur dos. Aussi lui a-t-on donné le nom du chemin de la Côte-Monte-à-Peine. Par extension, l’expression a ensuite servi à désigner la chute elle-même et ses multiples voiles d’eaux. Dans l’usage régional, on entend aussi une version déformée de l’appellation : « Montapel » où « Montes avec ta pelle » en raison des embourmenents des voitures enlisée sur le chemin au dégel printanier. D’autre signification de ce toponyme pourrais être fait en lien à une vielle expression « Montes t'a peine » dit pour encourager les gens qui travaillaient au transport de marchandises en canot sur les rivières et qui devaient portager de lourd ballots, des charges qui pouvait aller jusqu’à 1350 kilos par canot de type canot Du-Nord (Rabaska), pour déplacer leurs cargaisons en canots où faites à dos d’homme durant les nombreux portages en direction de leurs lieux de livraisons souvent très éloigner situé en amont. En aval, c’est au comptoir de la compagnie de la Baie-d’Hudson, situé à 110 km des chutes, que la plupart des marchandises étaient embarquées au site du grand méandre de la rivière L’Assomption au village de Notre-Dame-du-Portage, qui est devenu aujourd’hui le centre ville de L’Assomption. Les peaux étaient traitées sur place à une tannerie et étais expédier par bateau au port de Montréal, puis en Europe. Les marchandises de traites prévus pour faire du troc avec les trappeurs, les bucherons et les nouveaux colons étais acheminer de Montréal par bateau vers le village de St-Sulpice et puis montée par charrette à chevaux vers le dépôt de la compagnie de la baie D'Hudson à Notre-Dame-du-Portage.



Voici le récit d'une légende pittoresque de cette région qui est traversée par la rivière L’Assomption




Une légende raconte qu’il y a très longtemps, un amérindien muni de son canot quitta son village situé au bord du fleuve pour aller chasser vers le nord. Après plusieurs jours, il avait parcouru de nombreux lacs et rivières, effectué des nombreux portages en rivière et traversé à pied forêts et montagnes; il s’était ainsi retrouvé bredouille et il s’étais retrouvé très loin de son village. Se sentant fatigué, il décida de retourner chez lui. Toutefois, il était découragé à la perspective de devoir refaire tout le chemin en sens inverse. Dans son désespoir, il s’écria qu’il serait prêt à donner son âme pour trouver une rivière qui le ramènerait vers le fleuve. Puis il se coucha et s’endormit. Dans son sommeil, un Wendigo (un mauvais esprit autochtone) lui apparut et lui dit qu’à son réveil, il trouverait une rivière qui s’ouvrirait devant lui au fur et à mesure de son périple. En contrepartie, une fois rendu à destination, il lui serais esclave en lui donnant son âme. Le lendemain, l’amérindien trouva effectivement la rivière promise et s’y engagea. Toutefois, se rappelant qu’il devait donner son âme au Wendigo à son arrivée, il se mit à zigzaguer à gauche et à droite pour prendre le temps de réfléchir. Les gens de son village raconte qu’il se rendit jusqu’au fleuve… mais à son arrivée que personne ne le revirent plus jamais. C’est ainsi qu’il aurait tracé le cours de la rivière l’Assomption. De la langue alquonquine anishinabeg, Outaragasipi signifie « la rivière sinueuse ».







Le canot Du-Nord était utilisé pour le transport aux rivières comportant divers obstacles. Plus léger que le Canot-Maître. Le type de canot Du-Nord était fait en partie de grandes sections d’écorses de bouleau cousues. Il mesurais sept mètres de long, et étais suffisamment léger pour être porté par deux hommes, ne nécessitant qu’un équipage de six à huit hommes, selon le nombre de voyageur à transporter où selon la charge du fret qui pouvait aller jusqu’à une tonne et demie de marchandises. Il ne durait pas plus de 1 ou 2 saisons, de sorte que la HBC (Hudson’s-Bay-Company) pouvait en construire où en acheter jusqu'à 70 chaque année. Presque toutes les rivières navigables au Canada ont été utilisés comme voies de transport durant entre la période du 17 et 18 siècle. Le commerce de la fourrure étais de loin la plus rentable. Arrivée en France, une belle peau de castor pouvais atteindre en 1603 jusqu’à 4 livres, 7 sous et 6 deniers soit l’équivalent aujourd’hui de 300 $ CDN, selon les registres de transaction de la compagnie de Mons de Rouen, en Normandie. Venu du Canada, une cargaison d'un navire pouvais en principe transporté jusqu'à 3000 peaux de castor aux divers ports européens. Le transport par canot au Canada était régit par deux grandes compagnies, la HBC (Hudson’s-Bay-Company) fondée en 1670 et la CNO (Compagnie-du-Nord-Ouest) fondée en 1779. C’est deux compagnies se fusionnèrent en 1821 sous le nom Hudson’s-Bay-Company et elle est toujours en opération aujourd’hui. Avec l'avènement du chemin de fer au Canada et la construction de la première ligne du Canadien-Pacifique soit de Montréal à Port-Moody en Colombie-Brittanique (1886). À la fin du 18 siècle, les voyages de traite en canot à travers le pays disparurent ainsi que leurs mythiques voyageurs.


Voici un exemple du contenu d'un canot Du-Nord en 1800 : 

5 ballots de marchandises (fourrures, lards salés, fèves séchées, etc.)
1 ballot de tabac 
1 ballot de marmites 
1 caisse de fusils 
1 caisse d’outils en fer 
2 rouleaux de feuilles à rouler pour tabac  
2 sacs de balles de plomb 
1 sac de farine 
1 sac de sucre 
1 sac de sel
2 barils de poudre à fusil 
10 fûts de vin et de spiritueux 




Itinéraires par voiture pour se rendre au parc régional des chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles


105 km de Montréal : A-40 Est, A-131 Nord, R-131 Nord, Rang St-Louise Ouest.
114 km de Montréal : A-25 Nord, R-125 Est, R-348 Est, R-337 Est, Rang St-Louise Ouest.

95,5 km de Trois-Rivières : A-40 Ouest, R-348 Nord, R-131 Ouest, R-137 Ouest, Rang St-Louise Ouest.
103 km de Trois-Rivières : A-40 Ouest, R-158 Nord, R-345 Nord, R-131 Nord, R-337 Ouest, Rang St-Louise Ouest.


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