Faucons pèlerins

Voici trois photos qui représentent la suite logique et heureuse d'un 1er post que j'ai présenté il y a peu à cette adresse:

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merci pour cette belle observation et commentaires.

Merci Richard pour ce partage instructif !

Maripoum et René, soyez assuré que le plaisir est partagé

Wow, super intéressant Richard! Comme tu dis, je ne pense pas avoir la chance de voir ça un jour, mais qui sait? Penses-tu que les quatre oeufs seront menés à bien? Quelle est la moyenne pour un faucon pèlerin?

De toute beauté 

Question:
«Penses-tu que les quatre oeufs seront menés à bien? Quelle est la moyenne pour un faucon pèlerin?»

C'est une question complexe Simon car pour un même site, l'emplacement du nid peut varier d'une année à l'autre et fréquemment, on ne peut voir ni compter les oeufs car l'emplacement du nid ne le permet pas... Alors comment savoir si l'éclosion a été complète ou partielle? - Pour ce qui est de la moyenne, il est établi que ce sont les vieux couples bien appariés qui produisent le plus. Voici quelques chiffres concernant ce site en particulier:

Depuis 2003 (à l'exception de deux années sans aucune données pour des raisons techniques) ce site a produit 27 fauconneaux à l'envol, ce qui pour 12 ans recensées représente une moyenne de plus de 2,25 fauconneaux par années. Pour ma part, j'ai fait le suivi les cinq premières années et je peux dire que avec 4 oeufs si il y a 3 éclosions je serais satisfait et plus encore, si ces trois éclosions  produisent trois jeunes à l'envol.

Super Richard!
J’ai hâte de voir la suite!

WOW ! Quelle chance de voir ça !Très belles photos ! 

Merci de ce superbe partage, On pourrait dire comme le Film, une chambre avec vue.....Vue sur le nid


Est-ce qu'ils tiennent de la météo, genre vent dominant, soleil, et aussi prédateur?

Wow! Super intéressant de voir le nid de si près. 

Quel privilège. Merci du partage.

Merci à vous tous  

Denis; Je n'avais pas réalisé que tu posais une question, très intéressante d'ailleurs, et qui est:
«Est-ce qu'ils tiennent compte de la météo, genre vent dominant, soleil, et aussi prédateur?»

Oui, assurément. Pour le choix de l'emplacement du nid, ils tiennent compte de tout et prioritairement de la sécurité et de l'inaccessibilité de leur nid. D'ailleurs, cela donne lieu à un rituel intéressant à tous les ans...  Durant la période d'accouplement (qui dure environ trois semaines) le couple passe en mode évaluation et on les voit alors se promener d'un emplacement à l'autre pour évaluer le potentiel et le mérite de chaque endroit. Comme plusieurs «spots» semble les exciter,  l'observateur se demande alors ou ils vont s'installer? - Et puis finalement, la femelle décide et on la retrouve un matin sur un des emplacements visités alors qu'elle a commencé à pondre - Quand le nid est inaccessible, les prédateurs terrestres ne représentent pas vraiment de menaces. Pour les prédateurs ailés, le Grand-duc d'Amérique vient en tête de liste. Les Grands Corbeaux peuvent aussi exercer une prédation sournoise sur un nid sans surveillance et d'autant plus qu'ils sont souvent installés pas très loin...Et pour les autre prédateurs ailés, un couple de pèlerins est très capable de les repousser.

C’est assez datant comme lien mais je me suis dis que ça pourrait interessé quelques un.es qui aiment se genre de lecture, toujours sur le sujet de l’importance de la protection des sites de nidification de faucons pélerin et autres rapaces à risque. Il contient des infos relatives au comportement de reproduction et habitudes de nidification aussi. Bonne lecture.

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Merci LaFouineVerte - C'est un très bon document qui décrit bien le protocole d'observation; Ce qu'il faut essayer de déterminer, ce qu'il faut éviter de faire, etc,. Toutefois, il semble orienté particulièrement vers les parois montagneuses et l'escalade et il y a bien d'autres endroits ou les pèlerins peuvent nicher... Carrières actives et inactives, sous les tabliers des ponts, sur les grands édifices des centre-ville, dans les nichoirs qu'on leur installe, etc, mais toujours dans des endroits dificiles d'accès... pour ne pas dire inaccessibles

En effet, le texte cible les escaladeurs; la présence de l’humain représente toujours un obstacle pour bien des espèces. Je trouvais qu’il y avait de l’information pertinente qui pouvait être appliqué à d’autres situations. Vous avez bien raison de mentionner les carrières. Elles sont très semblable à un flanc de montagne quand on décortique les détails. C’est super interessant de combiner toutes ces informations pour arriver à bien profiler un oiseau, comme le Pélerin. Je vais passer plus de temps à scruter au peigne fin les lieux propices à la nidification dans mes prochaines sorties en montagne. J’ai encore plus hâte de me procurer une lunette d’approche. C’est fou ce qu’on peut apprendre sur un espèce et devenir meilleur observateur. Preuve que le savoir sera toujours un outil clé pour l’ornithologue qui souhaite se surpasser!

Un gros merci pour les infos Richard, très intéressant et surtout très enrichissant