Depuis quelques jours, notre taux de cholestérol doit monter en flèche: on bouffe des oeufs plus souvent qu'à notre tour...
J'ai commencé à placer des coquilles d'oeuf écrasées sur une assiette, devant ma fenêtre (faut bien que je les observe aussi), pas nécessairement près de l'endroit où ils bouffaient la peinture (tant qu'à leur changer les idées, aussi bien mettre toutes les chances de notre côté), et... ÇA MARCHE!
Fini la bouffe de peinture et finis les coups sur la galerie à longueur de journée!
Succès total. Ils aiment vraiment ça! La premiêre fois, ils se battaient pour les coquilles. Ils se mordaient, se pinçaient, se picossaient et criaient comme des mouettes!
Mais, ces 2 derniers jours, on dirait qu'une hiérarchie s'est établie et qu'elle est respectée. Chacun attend son tour un peu plus loin: un seul à la fois. Oh, il y a bien quelques erreurs où 2 se pointent en même temps, mais plus de chicane: il y en a toujours un pour s'excuser et céder sa place au plus... fort?
En tout cas, Je me souviens du temps où je leur donnais du pain: des vrais porcs! tout le monde en même temps, les pieds dedans et on en met tant qu'il en rentre!
Avec les coquilles, pas la même chose. On dirait que c'est différent: ils en prennent délicatement et cèdent leur place, même s'ils n'ont qu'on tout petit morceau. Je me suis dit: Ah, mon dieu! Ils sont devenus polis! Alors j'ai testé avec du pain: des vrais gloutons cochons!
Je suis donc revenue aux coquilles et je confirme que c'est comme si c'était quelque chose de précieux. La façon dont ils le mettent en bouche, le transportent, etc.
Finalement, je me trompe peut-être; c'est peut-être juste parce que c'est plus dangereux, plus coupant...
Merci encore, Brigitte Peck Ki Laou, pour le lien.