Bonjour ! Michel.
Ouais, c’est toujours le même problème qui se répète. L’agriculture est essentiel pour nous tous, mais le coût pour réduire ses mauvais impacts sont très important. Surtout pour un grand plan d’eau comme le lac Champlain, dont presque 95 % de ce lac est situé aux États-Unis. La pollution n’a pas de frontière.
Selon l’l'OBVBM (
Organisation du Bassin Versant de la Baie Missisquoi), près de 80 % du phosphore présent dans le lac Champlain provient des cultures agricoles. La partie du lac Champlain aux États-Unis est responsable d’environ 62 % de la production du phosphore dissous dans l’eau de ce lac.
Le consultant de l’organisme du bassin versant de la baie Missisquoi au lac Champlain, l’agronome Louis Robert mentionne que le seuil d’eutrophisation d’un lac est fixé à 0,03 mg/L. Il mentionne «
On a vraiment dépassé ce seuil dans la baie Missisquoi », dit-il.
L’eutrophisation des eaux d’un lac entraîne une prolifération excessive d'algues et de d’autres plantes aquatiques, ce qui réduit la quantité de lumière disponible pour les autres plantes et organismes et ça conduit à l'épuisement de l'oxygène dissous dans l’eau du lac va avec le temps par finir de créer des zones mortes où la vie aquatique ne peut plus survivre.
Les maires des municipalités de Clarenceville, de Venise-en-Québec, de Bedford et de Saint-Armand situés près de la baie Missisquoi du lac Champlain ont maintes fois demander au ministère de l’agriculture d’abaisser le pourcentage d’application des engrais chimiques prévue pour le maïs et de contrôlé et réduire le cheptel animal de leurs territoires. Les maires demandent notamment un moratoire sur toute augmentation de cheptels, car selon l’agronome Louis Robert « Le phosphore présent notamment dans l’alimentation, puis dans le fumier des animaux contribue à augmenter ce qui s’y retrouve déjà sur tout le territoire du bassin versant ».
Dans leur résolution, les maires soulignent aussi que « les recommandations d’engrais phosphatés pour la culture du maïs préconisées au Québec dépassent d’au moins 40 % […] les besoins des cultures établis par les travaux de recherche québécois ».
La mairesse de St-Armand, Caroline Rosetti affirme que « Le lac Champlain a parmi les plus forts taux de phosphore des eaux du Québec ».
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