La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde.

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Balbuzard890
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Balbuzard890


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MessageSujet: La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde.   La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde. Icon_minitime8/9/2024, 10:43

Bonjour !


La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde



Des dizaines de millions de vautours vivaient rien qu'en Inde. Ces grands charognards travaillaient rapidement pour dépouillé les carcasses des nombreuses vaches et autres animaux du pays qui étaientt morts à l'air libre, aidant à prévenir la propagation de la maladie. En 1990, la population de vautours s'est effondrée, en particulier chez le vautour chaugoun indien (gyps bengalensis). Les vautours chaugoun indiens se sont presque éteints suivant les années après 1990 et certain scientifique qui ont étudier cette perte de diversité animale ont estimés que cela à peut-être provoqué et entraîné la pertes de centaine de milliers de morts chez les humaines.

Des nécropsies ont été faites chez les tissus des vautours chaugoun (gyps bengalensis). Les résultats ont révélés qu’ils souffraient d'insuffisance rénale après avoir ingéré un médicament le diclofénac, anti-inflammatoires non stéroïdiens couramment administré aux bovins pour traiter la douleur, la fièvre et l'inflammation.

Deux décennies après que le diclofénac fut interdit, les scientifiques ont identifié une autre menace pharmaceutique pour ces charognards. Deux études récentes indiquent que les vautours peuvent mourir en mangeant les carcasses de bovins qui ont reçu du nimésulide, un autre médicament anti-inflammatoire de plus en plus populaire en Asie comme traitement vétérinaire. « C'est une nouvelle assez inquiétante », déclare Vibhu Prakash, directeur adjoint de la BNHS (Bombay Natural History Society).

Les groupes environnementaux espèrent que les nouvelles preuves aideront à persuader les gouvernements indien d'interdire l'utilisation du nimesulide chez les bovins. Ils adoptent un rapport le mois dernier selon lequel un médicament anti-inflammatoire déjà utilisé chez le bétail, l'acide tolfénamique, est sans danger pour les vautours, seule la deuxième alternative de ce type identifiée.



La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde. Gyps_b10

Vautour chaugoun indien (gyps bengalensis). Source Wikipédia.


Les vautours chaugoun ont longtemps été associés à la mort, et peut-être pour une bonne raison. Avec leurs épaules voûtées, leurs becs accrochés et leurs têtes chauves caractéristiques, ils volent, ils  traquent les d'animaux morts et en décomposition. Mais ils jouent également un rôle important dans la protection de la vie humaine, selon une nouvelle étude.

La quasi-extinction des oiseaux nécrophages à travers l'Inde dans les années 1990 a entraîné la propagation d'agents pathogènes provenant des restes d'animaux morts, ont causés plus d'un demi-million de personnes de 2000 à 2005 en Inde. L'étude, actuellement en ligne sous forme de document de travail qui sera publié dans un prochain numéro de l’AER (American Economic Review), place la valeur des dommages monétaires causés par l’augmentation des infections de la population comptabilisé par la santé publique à près de 70 milliards de dollars par an.

Il y a 9 espèces de vautours en Inde, comprenant les vautours migrateurs et résidents : le vautour royal (sarcogyps calvus) une espèce en danger critique d'extinction, le vautour moine (aegypius monachus) une espèce quasi menacée, le vautour fauve (gyps fulvus) une espèce de préoccupation mineure, Vautour griffon de l'Himalaya (gyps himalayensis) une espèce quasi menacée, le vautour indien (gyps indicus) une espèce en danger critique, le vautour à bec long (gyps tenuirostris) une espèce en danger critique, le vautour chaugoun (gyps bengalensis) une espèces en danger critique d'extinction, le vautour percnoptère d'Égypte (neophron percnopterus) une espèce en danger d'extinction et le vautour gypaète barbu (gypaetus barbatus) une espèce quasi menacée.

Les vautours sont des espèces clé de clé en Inde, essentielle au fonctionnement de nombreux écosystèmes du pays. Les oiseaux de proie ne se contentent pas de nettoyer les carcasses atteintes de maladies ; en retirant la nourriture et en broyant les os, ils réduisent les populations des autres charognards, tels que les chiens sauvages qui peuvent transmettre la rage. De plus, sans vautours, les agriculteurs qui ont les habitudes de se débarrasser de leur bétail mort près, ou carrément dans les cours d'eau, propageant davantage les maladies infectieuses.

Et c'est exactement ce qui s'est passé. En 1994, les agriculteurs ont commencé à donner un médicament appelé diclofénac au bétail et à d'autres bovins pour la douleur, l'inflammation et d'autres conditions. Mais c'était toxique pour les vautours qui se nourrissaient de ces animaux, détruisant leurs reins. En seulement une décennie, les populations de vautours indiens ont considérablement diminué, passant de 50 millions d'individus à seulement quelques milliers.

Anant Sudarshan, un économiste de l'environnement à l'Université de Warwick en Angleterre a vu les impacts de première main. Sudarshan à observer quand il étais en Inde que les corps de bovins s'accumulaient en dehors des tanneries et aux limites des villes, où les champs ou étais déposer les dépouilles étaient devenus des décharges de carcasses, des buffets ouverts pour les chiens sauvages et autres charognards beaucoup moins efficaces tels que les rats à nourrir. Lorsque les restes se sont accumulés, le gouvernement indien a exigé que les tanneries utilisent des produits chimiques pour se débarrasser des déchets, des charniers, ce qui a provoqué la fuite de substances toxiques dans les réseaux des voies navigables utilisées par les gens.

Pour découvrir l'impact de tout cela sur les humains, Sudarshan et le co-auteur Eyal Frank, économiste de l'environnement à l'Université de Chicago, ont superposé des cartes des habitats des vautours sur celles des districts administratifs indiens. L'équipe a examiné les dossiers de santé de plus de 600 districts, en contrôlant la qualité de l'eau, la météo et les statistiques de nombreux hôpitaux.

Avant 1994, les taux de mortalité humaine dans les districts interrogés étaient en moyenne d'environ 0,9 % pour 1000 personnes, une base de référence qui tendait compte de la question de savoir s'il y avait beaucoup de vautours dans un district particulier. Mais à la fin de 2005, les zones qui abritaient traditionnellement un grand nombre de vautours ont connu une augmentation de 4,7 % des taux de mortalité humaine en moyenne, soit environ 104 386 décès supplémentaires par an. Pendant ce temps, les taux de mortalité dans les districts qui n'étaient pas les foyers typiques des vautours sont restés stables à 0,9 %.

Pour calculer les dommages économiques, l'équipe s'est appuyée sur des recherches antérieures qui ont calculé la valeur monétaire de ce que la société indienne est prête à dépenser pour sauver une vie à environ 665 000 $ par personne. Cela porte le total des dommages économiques résultant de la perte de populations de vautours à 69,4 milliards de dollars par an de 2000 à 2005.

Les chiffres eux-mêmes ne sont pas surprenants, dit Andrea Santangeli, spécialiste de la conservation à l'Institut d'études méditerranéennes qui n'a pas participé à la recherche. Lui et d'autres ont tiré la sonnette d'alarme sur la perte de biodiversité pendant des décennies. Mais les nouvelles statistiques dramatiques pourraient aider à convaincre les législateurs d'agir, dit-il. « Si vous leur donnez des chiffres « flashy », il est probablement plus facile de faire avancer les politiques et les mesures de conservation environnementales ».

L’expérience écosystémique détaillée dans la nouvelle étude pourrait être appliquée à d'autres espèces, déclare Marshall Burke, un économiste environnemental à l'Université de Stanford qui n'a pas non plus été impliqué dans le travail. De telles méthodes pourraient encourager les économistes de l'environnement à examiner d'autres espèces ayant un impact connu sur la santé humaine, dit-il.

Le gouvernement indien a interdit l'utilisation du diclofénac en 2006, mais il est peu probable que les vautours se rétablissent complètement, disent Sudarshan et l'équipe. Cela rend d'autant plus important de s'attaquer à la perte d'espèces avant qu'elle ne devienne incontrôlable, dit-il, même si cela signifie prêter attention à une espèce comme les vautours qui ne sont généralement pas sous les projecteurs.



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martinelolo
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martinelolo


Date d'inscription : 15/03/2009

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MessageSujet: Merci   La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde. Icon_minitime12/9/2024, 13:27

C'est vraiment triste tout ça, Merci pour l'information.

Balbuzard890 aime ce message

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https://www.youtube.com/watch?v=dGy2TWdUO3Y
 
La perte des vautours a peut-être entraîné la mort d'un demi-million de personnes en Inde.
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