Pourquoi nourrir les oiseaux l’hiver ?

Bonjour !




Oui, pourquoi nourrir les oiseaux l’hiver ? …

Tout d’abord à cause du froid. Malgré leurs plumages isolants, il est facile d’imaginer les pertes caloriques engendrées par une température négative sur un oiseau comme la mésange à tête noire (poecile atricapillus) qui ne pèse que 10 g (l’équivalent de 2 morceaux de sucre). Pour eux, il suffit de manger davantage pour compenser les pertes caloriques. Mère-Nature est généreuse à l’automne, elle pourvoit à ce que le règne végétale des zones de climat tempérés se charges de produire des baies et des graines que l’on va retrouver en abondance un peu partout, accrochés, suspendus ou pousser par le vent et finalement dispersés au sol. C’est d’ailleurs le rôle volontaire de ces graines de s’éparpiller un peu partout pour coloniser de nouveaux territoires, aidées par une kyrielle d’animaux, qui dévorent, croquent, picorent et parsèment en fertilisent au passage avec leurs excréments, une petite partie de ces graines vont être préservées pour faire bénéficier les générations futures. Cependant, lorsque les réserves des sources naturelles de nourriture vont s’amenuisés à mesure que les rigeurs de l’hiver vont se prolongés. Mère-Nature seras impitoyable, les faibles vont mourrir et être remplacer par les plus résistants. C’est ainsi que la nature fonctionne, évolue et ça depuis des millénaires. 



Mais pourquoi aujourd'hui ont doit nourrir les oiseaux l’hiver ? …

C’est qu’aujourd’hui, que dans la période que nous vivons, c’est à dire ce que l’ont nomment celle de « l’Anthropocène », c’est à dire « la périodes de l’influence de l'être humain sur la géologie et les écosystèmes terrestres ». C’est cette période géologique qui est associée aux exploitations énergétiques (pétrolière, charbonnière, gazier) associées également avec la transformation des surfaces terrestres faites pour l’agriculture industrielle, la sur-exploitation forestière,  la déforestation ou le développement irréfléchis occasionné par l’étalement urbain. Des facteurs qui en principe ont pour but de faire bénéficier des populations qui sont toujours en croissance populationnelle perpétuelle.

Aujourd’hui pour les animaux, la raréfaction alimentaire sont occasionnées par la disparition des espaces verts naturels, les plantations d'arbres en monoculture industrielles, le non-contrôle de l'étalement urbain ou bien comme la disparition par exemples : des vieux arbres, des éricacées, des terres en friche, des vergers, des arbres et arbustes à noix, etc. Ce sont tous des facteurs qui peuvent restreindre en grande partie les sources de nourritures dites naturelles et source d’abris pour éventuellement faire réduire les chances de survie des oiseaux durant les périodes de long hivers. 



Le grand inconvénient de nourrir les oiseaux l'hiver 

L’importance de bien nettoyer les mangeoires pour la périodes hivernale.

Nourrir les oiseaux peut-être une grande source de joie, mais les mangeoires peuvent augmenter le risque de transmission de la maladie chez les oiseaux que nous aimons, si les mangeoires ne sont pas nettoyées de manière adéquate.  Il est important d’aider les oiseaux à passer la mauvaise saison en leur proposant de la nourriture dans des mangeoires installées dans son jardin, à partir de son balcon ou dans sa cours : toutefois, cela favorise les contacts et donc les risques de transmission de maladies, comme la salmonellose. Par malchance, il se pourrait qu’un individu malade visite vos mangeoires et il risque de contaminer les autres oiseaux. Il est requis de limiter les risques d’infections en suivant un certain nombre de précautions. 



Quelle est la meilleure méthode de nettoyage pour prévenir la propagation de la maladie ? 

Selon un article publié dans le numéro de novembre 2019, du Wilson-Journal-of-Ornithology, des chercheurs de l'Université de Kutztown en Pennsylvanie ont récemment mené une étude pour déterminer le moyen le plus efficace de réduire les niveaux de bactéries « Salmonella enterica, enterica » dans les mangeoires d'oiseaux sauvages. Les chercheurs ont recueilli des données à partir de deux ensembles de mangeoires : l’un avec des mangeoires qui avaient recueilli des débris provenant des activités alimentaire normale et l’autre sur des mangeoires propres et inutilisés. Ils ont appliqué des cultures de salmonelles sur l'ensemble des zones de perchoirs et d’accès aux grains à chaque mangeoire, puis ils ont mesuré la concentration de bactéries sur les surfaces des mangeoires. 





Les chercheurs ont constaté que les trois méthodes de nettoyage réduisaient la quantité de salmonelles sur les mangeoires. Cependant, dans les deux types de mangeoires, les deux méthodes qui impliquaient un trempage d'eau de Javel étaient plus efficaces pour réduire les bactéries salmonelles que le simple frotter avec de l'eau et du savon. De plus, ils ont constaté que les mangeoires contenant des débris avaient plus de bactéries après le nettoyage que les nouvelles mangeoires, quelle que soit la méthode de nettoyage utilisée. 

De plus, les mangeoires chargées de débris qui n'ont reçu que le traitement du savon et de l'eau avaient encore suffisamment de salmonelles pour risquer la transmission de la maladie. 

Les chercheurs recommandent, au minimum, lorsque vous nettoyez vos mangeoires, de les faire tremper ou de les brosser avec une solution d'eau de Javel diluée, de les rincer abondamment et de les laisser sécher avant d'ajouter de la nourriture pour oiseaux. Si vos mangeoires ont des débris visibles, assurez-vous de les brosser aussi longtemps que nécessaire pour enlever tous les débris visibles avant de les nettoyer. N'oubliez pas que la prévention est la clé pour éviter la propagation de la maladie et que vous devez nettoyer régulièrement vos mangeoires même lorsqu'il n'y a aucun signe de maladie.

La maladie de  salmonellose est causée par des bactéries appartenant au genre « Salmonella ». C'est une cause de mortalité importante chez les oiseaux qui fréquentent les mangeoires, mais les symptômes ne sont pas toujours évidents à être observés. Certains oiseaux infectés peuvent ne présenter aucun symptôme extérieur, mais ils pourrais être porteurs de la maladie et peuvent transmettre l’infection aux autres oiseaux.

Cette infection est transmise par la contamination fécale dans la nourriture et de l'eau par des oiseaux malades, bien qu'elle puisse également être transmise par contact sociaux d'oiseau à oiseau. Parfois, les épidémies de la maladie entraînent une mortalité plus importante chez certaines espèces, y compris comme le tarin des pins (spinus pinus), le sizerin flammé (acanthis flammea) ou comme le chardonneret américain (spinus tristis).






https://www.colocaterre.com/nourrir-les-oiseaux-hiver

https://www.pennlive.com/life/2019/11/bird-feeders-new-research-revelations-ahead-of-the-backyarders-prime-season.html