Visualiser le parcours migratoire nord américain de la paruline à calotte noire.

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17 novembre 2023





Voici une animation sur l'abondance relative de la paruline à calotte noire (cardellina pusilla ou ex-paruline de Wilson) pour chaque semaine, de chaque mois, par année de migrations. Les résultats ont été obtenues par les rapports d’observations des bénévoles qui participent aux collectes d’informations recueillis sur le logiciel EBird pendant une année en Amérique du Nord.

On peut voir les tracés qu’emprunte les parulines à calotte noire durant leurs migrations bi-annuelles. Ce qui correspond, pour nous ici au printemps (mi-mai), à la venue de la plupart des espèces migratrices du sud-ouest, suivi plus tard (mi-juin) par le grand-nord du Québec (Nunavik). À l’automne, ont peut voir que les migrations sont très importantes sur le couloir migratoire du fleuve St-Laurent en direction de la côte Est américaine. Autre chose à noter, en dehors des zones grises non-répertoriées, pour ce qui est des aires de nidification, c’est la région de la Jamésie qui reçoit la plus importante population d’oiseau migratoire de paruline à calotte noire au Canada. L’Alaska arrive en première place pour l'ensemble du continent Nord-Américain des aires de nidification propices pour cette espèce. Aussi, on voit toute l'importance de deux grand couloirs migratoires, celui de la côte ouest américaine et celui du fleuve Mississippi.

L'abondance relative est le nombre estimé d'individus pour un site donné qui pourrait être détecté par des observateurs lors d'un décompte d’oiseaux migrateurs durant une heure d’observation sur une distance d’un km par journée d’observation. 

Dans cette animation, l’abondance relative est représentée par un séquençage d’un dégradé en couleur, allant du jaune (faible abondance) au violet foncé (haute abondance) pour chaque semaine, de chaque mois, par année. Les zones de gris-clair indiquent l'absence d'espèces (de faible à très rare occurrence). Les zones de grises-foncés indiquent les zones dans lesquelles les prédictions n'ont pas pu être faites en raison d'un manque de données.

L’abondance des oiseaux peut-être mesurée par des indicateurs d'abondance relative (probabilité d’occurance) ou en absolue (nb ind/100m²) ce qui déterminent les classes d'abondance à différents niveaux. Étant donné la dépendance de plusieurs facteurs variabilités de la densité des populations, l’obtention du nombre d’individus par unité de surface d’une région particulière est le plus souvent utilisés.


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