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16 avril 2023
Un oiseau éponge pourrait inspirer la conception de nouveaux matériaux absorbants du futur.
Les gangas de Namaqua (
pterocles namaqua) ont l’étranges habitudes de nicher jusqu'à 30 km des plus proches points d'eau, et ça en plein désert. Contrairement à la plupart des espèces d’oiseaux, cet genre de perdrix africaine (
sandgrouse) ressemblant plutôt à un gros pigeon, doit rafraîchir ses œufs pour qu'ils puissent éclore, abreuvés et développer ses oisillons avec de l’eau puisé dans leurs plumes. C’est en raison des températures extrêmement élevées des régions désertique qu’ils fréquentes. La raison de ce comportement est que c’est une façon efficace de se distancés, d’éviter des nombreux prédateurs qui occupent leurs points d’eau.
Deux experts américains ont été capable d’expliquer l’étrange comportement des couples de ganga namaqua (
sandgrouse -
pterocles namaqua), une espèce d’oiseaux d’Afrique australe appartenant à la famille des pteroclidés. Jochen Mueller et Lorna J. Gibson, deux ingénieurs spécialistes de la science des nouveaux matériaux de l’Université Johns-Hopkins du Maryland ont décrits comment cette espèce d’oiseau pouvait transporter de l’eau sur de longue distance dans le climat torride des déserts d’Afrique australe. C'est avec l’aide d’images d’appareils de microscopie électronique et de tomographe à micro-informatique (
Micro-CT) ainsi que de la microscopie photonique et de vidéographie qu'ils ont pu comprendre cette curieuse adaptation. À l’observation des observations des documents produits parc ces appareils. Les chercheurs ont pu définir comment certaines plumes du ventre de ces oiseaux peuvent optimiser le transport d’eau sans trop de pertes, durant de longue période. Selon eux, certaines parties des plumes sont relativement rigides, offrant un soutien, tandis que d'autres parties sont beaucoup plus flexibles, subissant de grandes déformations dues à la tension superficielle. Ils ont mesurés les dimensions des différents composants des plumes du ventre pour estimer leurs moments d'inertie, leurs raideurs de flexion et leurs longueurs
élasto-capilaires pour montrer que les variations dû aux rigidités de flexion des différents composants des plumes du ventre joue un rôle clé dans leurs capacités à retenir l'eau et que les forces de tension superficielle sont suffisamment importantes pour induire une flexion des plumes du ventre.
Les ingénieurs prévoient de modéliser plus précisément ce mécanisme de rétention d'eau dans une étude informatique. Ces résultats peuvent fournir un aperçu des futures conceptions d'ingénierie de matériaux nécessitant la consommation, la rétention et une libération contrôlées d’un liquide. Les applications possibles pourraient comprendre la conception d'un genre de filet prévu pour la collecte et la rétention de l'eau provenant du brouillard où de la rosée dans les régions désertiques.
- Nathaniel Herzberg pour le journal Le Monde.
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