Bonjour !
28 févr. 2023
Reportage réalisé par Simon Giroux et animé par Gilbert Bégin.
Voici un vidéo de la chaine YouTube de Radio-Canada de l’émission
La-Semaine-Verte au sujet du retour du tétras du Canada à l’île Verte.
Cette île a vu au fil des ans ses populations animales décliner en raison de l’activité humaine. Aujourd’hui, c’est toute une communauté qui se mobilise pour renverser cette tendance. Avec ce projet ambitieux, les tétras du Canada pourrait bien revenir sur l'île, d'où il ont disparus. Gilbert Delage organise avec Pierre Pettigrew et plusieurs bénévoles participent au projet de réintroduction de l’espèce disparue. Ils élaborent un plan ambitieux pour facilité le retour de cette espèce d’oiseau forestier à l’île Verte. Des travaux de réintroduction du tétras du Canada ont déjà été faits avec succès par le passé dans la région du golfe st-Laurent à Terre-Neuve en 1964 et à l’Île d’Anticosti en 1985 au Québec.
Le tétras du Canada (
falcipennis canadensis) aussi connu sous le nom de tétras Des-Savanes. Le tétras du Canada est une espèce étroitement associée aux forêts de conifère. Il affectionne les peuplements denses d’épinettes, de pins, de sapins, de prûches, ou de thuya (cèdres). Au Québec, on le retrouve généralement dans les forêts dense dominées par l’épinette noire et le sapin baumier. Le tétras du Canada se retrouve sur tout le territoire canadien, des provinces Atlantique à la Colombie-Britannique et le Yukon, débordant dans les états américains d’Alaska, Washington, Idaho, Minnesota, Michigan, New York, Vermont et du Maine. La limite nord de sa répartition correspond à l’aire de distribution des conifères. Le remplacement des conifères par les forêts de feuillues et les prairies limite sa répartition plus au sud. Le tétras du Canada, comme ses cousins européens, a besoin de peuplements de conifère importants pour survivre. La destruction de son habitat par des coupes à blanc, systématiquement pratiquées dans les forêts conifériennes, a un impact négatif sur la population de cet oiseau. Une partie de la population arrive à subsister dans les lisières de forêts restantes, mais en nombre plus restreint. Le tétras du Canada compte plusieurs prédateurs naturels; les mammifères terrestre comme le coyote, le renard, le lynx, la martre et aussi il y a la prédation de nombreux oiseaux de proie comme par exemple l’autour des palombes (
Accipiter gentilis) ou le grand-duc-d’Amérique (
Bubo virginianus). Également, la pression de chasse est une autre menace potentielle ou effective pour cette espèce, qui est un gibier réputé pour sa chair. Source Wikipédia.
L’île Verte a une superficie de 11 km2, une largeur maximale de 1,8 km, cette île est très effilée, longue de 12 km, elle est plus abrupte sur sa frange nord-ouest et ne dépasse guère 60 mètres d'altitude. Cet île est située dans la région du Bas-Saint-Laurent, au large du fleuve St-Laurent, à la hauteur de l’embouchure du fjord Saguenay. Dans toute sa longueur, le fleuve Saint-Laurent compte plus de 2700 îles. C’est sur l’île Verte que fut construit le plus ancien phare du Québec et troisième au Canada. Ce phare monte la garde depuis 1809. Pendant 137 ans, de 1827 à 1964, il fut gardé par quatre générations de Lindsey. En 1969, une balise automatique remplaça le feu d’autrefois dans la haute tour de pierre, qui elle, à travers les ans, a su garder presque toutes ses caractéristiques originelles. C’est uniquement par bateau que l’on peut se rendre à l’île Verte. Depuis la municipalité de l’Isle-Verte, peu après la municipalité de Rivière-du-Loup, un traversier fait la liaison quatre fois par jour durant la saison estivale. L’hiver, seul l’hélicoptère empêche l’île d’être complètement isolée. Il n’y a pas d’hôtel, mais il est possible de faire du camping ou bien de louer une maison. Les ornithologues amateurs, et même les plus expérimentés, sont comblés par la grande variété d’espèces d’oiseaux à observer sur l’Île. Au total, 365 espèces différentes d’oiseaux ont déjà été répertoriées sur l’île. Plusieurs variétés de parulines (Parulidae) et la gélinotte huppée (Bonasa umbellus) sont très présentes et à l’occasion, des chouettes lapones (Strix nebulosa) et des harfangs des neiges (Bubo scandiacus) sont parfois aperçues. Évidemment, vu la proximité du milieu salin, plusieurs espèces d’oiseaux aquatiques fréquentent les abords de l’Île, dont le grand héron (Ardea herodias) que l’on observe sur la rive sud de l’Île et les petites familles d’eider à duvet (Somateria mollissima) qui se nourrissent le long des rivages nord de l’île. L'environnement marin de l’île permet d'y observer occasionnellement une variété de mammifères marins de l’estuaire du golfe St-Laurent comme le béluga, le rorqual bleu, le petit rorqual, le rorqual commun, le rorqual à bosse, la baleine franche noire, l’épaulard, le cachalot, le narval, le dauphin à nez blanc, le dauphin à flancs blancs, la baleine à bec commun, le marsouin commun, le phoques gris, le phoque du Groenland, le phoque à capuchon et le phoque commun.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]La dernière observation (IBird) officielle du tétras du Canada a été faite le 2 juin 2004 à l’île Verte.
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