Mai ou septembre

Bonsoir,

Jusqu'à présent je me suis toujours rendu dans votre belle région aux beaux jours. En prenant bien soin d'éviter juillet/août. Six voyages au compteur et je ne m'en lasse pas. Avec toutes ces restrictions liées au covid ça fait 3 ans que je ne suis pas venu.
Pour cette année je me laisserais peut-être tenté par quelques jours en septembre. Juste une petite question, pour ce qui est de nos amis à plumes septembre  est une belle période ? Je voudrais bien découvrir la région de La Pocatière. Bonne idée ?

Merci d'avance pour vos avis.

Septembre jusqu'à la mi-octobre c'est bon .

HISTORIQUE a écrit:

Septembre jusqu'à la mi-octobre c'est bon .

Merci Pierre, je note.

Bon week-end

Bonjour ! François.

La période du mois de septembre est en général très agréable du point vue de la météo. C’est le début des migrations des oiseaux nicheurs des régions de l’arctique. Les oiseaux de la famille des passereaux, comme les parulidés ont déjà débutés leurs grands voyages vers l’Amérique du Sud. La région de La Pocatière mais celle en particulier de la région de Montmagny est la plus intéressante pour un ornithologue. Elle est située plus à l’ouest. Elle est très reconnue pour ses sites d’observations des espèces d’oiseaux migrateurs aquatiques. Un bel endroit d’observation est situé près du fleuve St-Laurent au refuge aviaires du cap St-Ignace. Le refuge aviaire de 131 hectares est délimité par les laisses de haute et de basse mer, entre le quai et l’Est du cap Saint-Ignace. La marée influe donc beaucoup sur l’évolution du rivage et la végétation dans le refuge. L’espèce la plus courue, est l’oie des neiges (Anser caerulescens). Plusieurs espèces de canards sont également présents; sarcelles d’hiver, des sarcelles à ailes bleues,canards noirs, canards pilet, canards souchets, eiders, garrots à œils d’or, colverts, etc. Et aussi des oiseaux de rivage, comme le bécasseau variable et le bécasseau semi-palmé. Des prédateurs comme le pygargue à tête blanche, busard des marais, balbuzards, autour des palombes et le faucon pèlerins occupent périodiquement les rivages du refuge.

Pour les oies des neiges. Elles arrivent généralement à la première moitié d’octobre. Environ 80 p. 100 des Oies s’arrêtent là, au cap St-Ignace pendant 19 jours en moyenne — on y observe les plus grandes concentrations du 5 au 20 octobre — afin de refaire les réserves d’énergie nécessaires pour continuer leur migration au début de novembre jusqu’à leurs aires d’hivernage aux États-Unis. Les Oies qui ne font pas escale près du Saint-Laurent volent directement jusqu’à la côte atlantique des États-Unis.
 
Depuis les années 1970, il s’est produit un changement important dans la façon dont l’oie des neiges exploite son aire de rassemblement au fleuve Saint-Laurent. Les Oies avaient l’habitude de se rassembler presque exclusivement dans les marais à scirpes des environs de Québec avant de partir vers le nord au printemps et de voler sans interruption jusqu’à leurs aires d’hivernage à l’automne. Maintenant, dû aux changements climatiques. Durant les migrations automnales, les Oies se dispersent depuis la région de Québec, à la fin d’octobre, et parcourent une courte distance en direction sud-ouest vers le lac Saint-Pierre (un élargissement du fleuve St-Laurent en amont de la ville de Trois-Rivières) ou le nord du lac Champlain (US), où elles se nourrissent dans les champs de maïs et où certaines restent jusqu’à la mi-novembre et même jusqu’en décembre.

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Merci Richard pour ces indications et aussi pour ce lien très intéressant; je note la date de ce post au cas où nous cherchions, mes amis et moi un lieu d'observations. François y trouvera aussi de bonnes idées pour de belles excursions en sol québécois.